Rock-en-Seine 2016 avec Beau, La Femme, L7, The Psychotic Monks.

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Je me suis rendue à Rock-En-Seine, comme toute bonne rockeuse qui se respecte, j’y étais avec un copain musicien, Adrien, pour une journée de folie placé sous le signe du soleil. Quand même, il a fait chaud, très chaud, 36 degré maxi, alors autant vous dire que c’était le four comme à Washington.

On a commencé par un petit concert sous la chaleur de WolfMother, à l’ombre, bien sûr. C’est punk, c’est rock.  J’aime bien, mais sans plus.

Les premiers artistes que je voulais absolument voir est un groupe de deux jeunes femmes New Yorkaise , Emma et Heather, du groupe Beau, sur la scène Live. Elles sont accompagnées sur scène  par un batteur et un guitariste. Elles viennent défendre sur scène leur premier album   » That Thing Reality », et chantent notamment quelques chansons déjà connues comme  » One Wing » et  » Come On », . Ce sont deux meilleures amies qui ont décidés de faire de la musique ensemble, et ça marche. Le public est réceptif et se laisse charmer.  La chanteuse danse sur scène, elle entraîne le public avec elle , avec une grâce qui n’appartient qu’à elle, un coup de coeur en live. J’aime sa présence, sa voix, le jeux de scène. C’est un vrai coup de coeur en live.

J’ai retrouvé Adrien après et nous avons assisté au concert de La Femme, sur des grandes scènes du festival. On m’avait déjà parlé du groupe, mais je ne connaissais pas plus que ça. L’euphorie était bien dans le public, il y avait énormément de monde, tout le monde dansait, on sentait bien la chaleur de la saison estivale. Le groupe comporte un duo et plusieurs musiciens, les textes sont en français. Des titres électrique comme « Septembre » le dernier morceau ou encore où va le monde. Mais La Femme, elle, est comme une divinité qui hante les nuits de Marlon et Sacha. Une divinité absorbante.  Ce fut un concert vraiment chouette, unique, avec une excellente ambiance, comme le soleil commençait à se cocher, on sentait la fraîcheur qui s’accordait avec la musique enfantine et pop.

Ensuite, Adrien m’a entrainée au concert des L7, sur la scène de la cascade. Je ne connaissais pas  du tout le groupe mais peu importe, dans un festival, on découvre bien de nouveaux artistes, n’est-ce pas  ?  Assise en hauteur, j’ai eu un vue imprenable sur la scène, et j’ai adoré. Ce sont des américaines bien barrés, un peu folles, mais bien rock’n’roll. Musicalement, elles me font penser à Joan Jett et Cherry Bomb qui ont formés le groupe The Runaways. Certains accords peuvent faire penser à la chanson  » I’m Cherry Bomb » . Sur scène, les musiciennes me font penser au groupe Europe, pour la prestance scénique, les cheveux longs et le jeu de guitare. Je suis fan, j’adhère, pour moi, c’est un coup de coeur.

Nous sommes allés voir le groupe The Psychotic Monks sur la scène ile-de-France , que j’avais déjà vu il y a un an . J’ai salué l’un des musiciens, que j’avais déjà croisé cet été , et le manager . Le reste est arrivé très vite. Le concert à commencer, l’esprit rock’n’roll a pris le dessus et un pogo s’est formé au pied de la scène. Je me suis écarté rapidement, mais ça ne m’a pas empêché  de profiter du concert, de danser avec les autres et de penser haut et fort :  » Vive le rock’n’roll ». Un gros coup de coeur, donc. Le rock parisien, ça déménage ! The Psychotic Monks, un groupe de rock qui a de l’avenir.

Et voilà, cette journée a été mémorable, et tout simplement au top ! Mes coups de coeur pour cette édition, sont les artistes émergents, confirmés et espacés sur les différentes scènes du festival.

WeVibesFestival arrive à Paris

WeVibes Festival

Pour sa première édition française, le festival  » WeVibes » débarquera fin septembre , soit le 24 et le 25 septembre à la flèche d’or. Placé sous le signe de l’écologie, je suis ravie de couvrir cette première édition qui risque d’être fort mémorable.

« WeVibes » est un festival de musique qui se veut orienter vers la prise de conscience écologique. Sur deux jours, des concerts seront organisés au sein du festival, avec des artistes confirmés mais aussi émergents, chacun soutenant le projet. Tout le festival se veut donc écologique, mais avec l’aspect très chic.  Pour les artistes, on aura de quoi se régaler car on pourra compter sur la présence de French Tobacco, du groupe Shake Shake Go,  Red Mokey, LikesBerry…. des artistes tous aussi géniaux les uns que les autres qui véhiculent un esprit écologique à travers leur musique.  Pour ma part, j’ai envie de découvrir tous ses artistes en live et de découvrir à nouveau French Tobacco.

Ce qui est aussi très intéressant, et qui me touche aussi particulièrement, c’est la collaboration humaine. En effet, le festival s’est associé à des étudiants spécialisés dans différents domaines  : la communication, le web, le graphisme mais aussi de jeunes professionnels investissant du temps, et de l’énergie dans le projet. Selim alias Joseph Chedid sera le parrain de cette première édition. Il saura représenter l’esprit du festival, en démontre son dernier album  » Maison Rock » suivie de sa tournée, collaboration entre des étudiants et sa famille.

Au programme : Une scène, un Food Truck écolo,  des stands d’associations et d’entreprises soucieuses de l’écologie, et des espaces de détente meublés par des matériaux de récupération.

Pour les pass : 1 Jour  25 euros ou 15 euros à partir de 22 h 30. Le Tarif 2 jours à 45 euros.

 » Sur ma peau » l’EP d’Emma Oscar

EmmaOscar

 

La rentrée approche et je vous propose de savourer la fin d’été avec un EP tout frais, tout chaud, il s’agit du 1 er EP d’Emma Oscar  » Sur ma peau » qui sort aujourd’hui soit le 29 septembre . Outre la chanteuse que j’ai eu la chance de croiser , le disque est réalisé par un ami que j’apprécie tout particulièrement, j’ai nommé Jean-Baptiste Saez.  Un EP pop, chansons à textes en français,. qu’il va être agréable d’écouter.

On commence par «  La fille du Béton », une mélodie bien rythmée, c’est un discours satirique, elle est à la vue de tous et elle « invite » les gens qui la jugent et la regardent à tenter de vivre comme elle.

On sort du carton et on prend «  La Ballade des Immortels » plus doux, la voix se pose doucement. J’aime bien le piano et sa douceur , Toute la chanson traite du fait qu’on meurt tous un jour et que, par conséquent, y a peu d’interet à ce qu’on fait ici sur terre. « Quand ils comprendront que tous nous ne sommes rien, peut-être accepteront ils leur futur poussiéreux, dévorés par les vers… » etc etc.. Si la musique contraste avec le texte, le texte lui, n’a rien d’apaisant… il est plutôt fataliste.

Prenez des mesures en musique avec « Seule La Si Do Sol » , la voix est toute douce, pourtant au fur et à mesure de la musique, elle monte en présence, c’est peut-être la chanson qui me surprend le plus. Elle sait jouer avec les mots, presque comme une professionnelle de la langue française.

« Sur sa peau » raconte une histoire. Le titre contraste avec le nom de l’EP «  Sur ma peau  » c’est l’histoire d’une prostituée  » être aimée contre un billet » . Mais au final, chacun a la vie qu’il choisit d’avoir. Pour toujours ou pour un temps.  En tout cas, c’est une chanson que j’aime beaucoup.

Un joli bijou en perspective, qui risque bien d’être votre mélodie du moment. Un premier bijou aussi jeune que son interprète. J’aime bien ses chansons et son timbre de voix, même si j’attends la suite avec un peu plus de maturité.

 

 

Coup de coeur cinéma : Free Dance

Free Dance

C’est un petit article « Bonus » comme on dit. Dans l’avion pour New York, j’ai eu le temps de regarder plusieurs films, mais un seul à particulièrement attiré mon attention.  » Free Dance » sortira demain en France, mais je l’ai vu en avant-première, un peu par hasard.

Le film est réalisé par Michael Damian, c’est une comédie romantique et  musicale, où il n’y a pas de chansons comme on en a l’habitude. Non, seulement de la musique.  L’histoire st la suivante : une jeune fille intègre  une école de danse classique de Manhattan, Ruby incarné par la danseuse classique Keenan Kampa. Dans le métro, elle croise le regard d’un jeune homme ténébreux qui joue du violon, Johnnie, incarné par l’acteur anglais  Nicholas Galitzine.  Un gros coup de coeur, aussi bien pour les personnages, les chorégraphies, que l’histoire en elle-même. Le message est le suivant peut-être : La passion peut faire soulever des montagnes.

Une histoire d’amour naît entre eux, ce que j’ai trouvé intéressant, c’est le fait de dépasser le statut social. Elle, c’est une jeune fille des beaux quartiers, lui est un musicien de rue, rien ne les destinait à s’aimer, mais pourtant, il a suffi d’un seul regard pour qu’ils tombent amoureux.  En dehors de l’histoire, le scénario est rythmé par des chorégraphies de danse, alternant le hip-hop et la danse classique.   De plus, on ne se lasse pas de la belle vue des plans de New York, qui alterne les dialogues avec les personnages.

C’est un des meilleures films réalisés à New York, dans ma tête, il a la même place que Fame. Pas de doute, ce film-là, je vous le recommande !