Je me suis rendue à Rock-En-Seine, comme toute bonne rockeuse qui se respecte, j’y étais avec un copain musicien, Adrien, pour une journée de folie placé sous le signe du soleil. Quand même, il a fait chaud, très chaud, 36 degré maxi, alors autant vous dire que c’était le four comme à Washington.
On a commencé par un petit concert sous la chaleur de WolfMother, à l’ombre, bien sûr. C’est punk, c’est rock. J’aime bien, mais sans plus.
Les premiers artistes que je voulais absolument voir est un groupe de deux jeunes femmes New Yorkaise , Emma et Heather, du groupe Beau, sur la scène Live. Elles sont accompagnées sur scène par un batteur et un guitariste. Elles viennent défendre sur scène leur premier album » That Thing Reality », et chantent notamment quelques chansons déjà connues comme » One Wing » et » Come On », . Ce sont deux meilleures amies qui ont décidés de faire de la musique ensemble, et ça marche. Le public est réceptif et se laisse charmer. La chanteuse danse sur scène, elle entraîne le public avec elle , avec une grâce qui n’appartient qu’à elle, un coup de coeur en live. J’aime sa présence, sa voix, le jeux de scène. C’est un vrai coup de coeur en live.
J’ai retrouvé Adrien après et nous avons assisté au concert de La Femme, sur des grandes scènes du festival. On m’avait déjà parlé du groupe, mais je ne connaissais pas plus que ça. L’euphorie était bien dans le public, il y avait énormément de monde, tout le monde dansait, on sentait bien la chaleur de la saison estivale. Le groupe comporte un duo et plusieurs musiciens, les textes sont en français. Des titres électrique comme « Septembre » le dernier morceau ou encore où va le monde. Mais La Femme, elle, est comme une divinité qui hante les nuits de Marlon et Sacha. Une divinité absorbante. Ce fut un concert vraiment chouette, unique, avec une excellente ambiance, comme le soleil commençait à se cocher, on sentait la fraîcheur qui s’accordait avec la musique enfantine et pop.
Ensuite, Adrien m’a entrainée au concert des L7, sur la scène de la cascade. Je ne connaissais pas du tout le groupe mais peu importe, dans un festival, on découvre bien de nouveaux artistes, n’est-ce pas ? Assise en hauteur, j’ai eu un vue imprenable sur la scène, et j’ai adoré. Ce sont des américaines bien barrés, un peu folles, mais bien rock’n’roll. Musicalement, elles me font penser à Joan Jett et Cherry Bomb qui ont formés le groupe The Runaways. Certains accords peuvent faire penser à la chanson » I’m Cherry Bomb » . Sur scène, les musiciennes me font penser au groupe Europe, pour la prestance scénique, les cheveux longs et le jeu de guitare. Je suis fan, j’adhère, pour moi, c’est un coup de coeur.
Nous sommes allés voir le groupe The Psychotic Monks sur la scène ile-de-France , que j’avais déjà vu il y a un an . J’ai salué l’un des musiciens, que j’avais déjà croisé cet été , et le manager . Le reste est arrivé très vite. Le concert à commencer, l’esprit rock’n’roll a pris le dessus et un pogo s’est formé au pied de la scène. Je me suis écarté rapidement, mais ça ne m’a pas empêché de profiter du concert, de danser avec les autres et de penser haut et fort : » Vive le rock’n’roll ». Un gros coup de coeur, donc. Le rock parisien, ça déménage ! The Psychotic Monks, un groupe de rock qui a de l’avenir.
Et voilà, cette journée a été mémorable, et tout simplement au top ! Mes coups de coeur pour cette édition, sont les artistes émergents, confirmés et espacés sur les différentes scènes du festival.