Wevibes Festival à la Flèche d’or

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J’ai eu la chance de participer à la première édition du Wevibes Festival qui se déroulait à la Flèche D’or, un projet ambitieux qui rassemble des jeunes professionnels et des artistes. Ce qui est également beau, c’est que c’est aussi un festival à but écologique . Mais avant tout, ce festival a eu une ambiance « colonie de vacance » sur un week-end, où nous étions réunis tous ensemble.

Jour 1 : C’est ce soir-là que nous pouvions voir la chanteuse LikesBerry, venue défendre son EP sur scène. Elle est accompagnée de sa guitare, et nous propose une palette guitare-voix. Elle a une joli voix, elle sait bien harmoniser le tout. J’aime bien ce qu’elle fait . Elle arrive à entraîner le public avec elle et à le transporter, et n’hésite pas à dire que c’est une personne originale. Elle est adorable, mignonne et elle a du talent.

Ce n’est pas facile d’ouvrir pour une première édition, mais elle y arrive avec brio. Elle enchaîne un duo avec French Tobacco, avec la reprise de «  On my way ». J’aime bien son univers aussi doux que pop. Il y a des morceaux vraiment sympa comme «  Danser pour toi » avec un bon rythme et un besoin de danser. Entre chaque morceau, elle racontait l’origine de ses chansons, le contexte dans lequel elle les avait écrites, et j’ai trouvé ça intéressant

J’ai aussi adoré «  On a mangé le soleil » et sa mélodie communicative, quand le public chantait avec elle, c’était beau, on a dansé, il y avait cette fraîcheur estivale pour un dernier week-end d’été. Le set est folk, elle nous transmet une énergie chaleureuse et estivale.

On enchaîne ensuite avec French Tobacco, il commence avec une de ces compositions, commence à ambiancer le public, et il enchaîne avec une reprise de Johnny Cash. Il a l’allure d’un rocker interdit, un rocker qu’on aimerait suivre au bout du monde. «  The drums » chanson de son EP, qui aura bientôt son clip, nous fait danser et nous rappelle un peu l’été, tout en nous emmenant en Angleterre.

L’artiste nous fait partager de bons moments et nous propose un set pop-rock, accompagné par Pieapple, un DJ qui joue merveilleusement bien de la guitare. Coup de coeur en live, c’est un vrai plaisir de revoir French Tobacco en concert.

Ginkgoa est un groupe à plusieurs facettes. Les musiciens sont français, la chanteuse est afro-américaine et est originaire de New York. Elle bouge, elle danse sur scène, c’est de la musique populaire comme on entend dans les films d’autrefois, mais ça reste fun. Ils sont originaires de Paris et New York. L public est à fond, on chante, on frisonne. On est rassemblés. Il y a une belle énergie sur scène, qui se transmet, et on frisonne. «  Who Cares » nous donne le sentiment de passer un merveilleux moment ensemble. On saute, on danse, c’est vraiment l’euphorie de la soirée. Il y a du talent, du vrai.

Pieapple prend la suite. C’est un DJ qui fait de la guitare, qui fait des sons électro, parfois on est plongé dans l’univers des années 80. La foule est en délire, on profite. C’est un samedi soir, un peu particulier. Le DJ fait monter la température et nous embarque dans un voyage à travers le temps, celui des années 80.

Pour finir la soirée, c’est Cézaire, à 00 h 15, qui fait danser les foules. L’ambiance boîte de nuit du samedi soir.

Jour 2 : On commence avec le groupe Red Money. Le groupe se compose de deux musiciens, Laure et Arnaud qui ont une sacrée oxygène rock’n’roll. La voix est rocailleuse et un peu provocatrice, tout ce que j’aime. Le groupe nous propose un vrai concert de rock, comme on en voit plus souvent. Des mélodies travaillés accrocheuses et des sons qui font penser à du Garage rock. Quelle énergie ! Il y a des frissons, et une communication avec le public. Ça, c’est du vrai rock’n’roll, comme je l’aime ! C’est un coup de cœur en live, j’aime ! Et puis, c’est aussi une claque, une vrai claque en live. Vous l’aurez compris, j’aime et je ne peux que vous le recommander. Le groupe enchaîne ensuite une reprise d’Iggy Pop. Un classique revisité, avec de l’énergie et une guitare enragé, j’aime et je frisonne. Les musiciens sont des parisiens, qui se sont installés à Tours, ils sont en préparation de leur second album, qui devrait être enregistré aux Etats-Unis.

Slap, un groupe de trois filles avec un style pop-rap-électro, à la cool. Un peu comme à la façon de L.E.J. Bonne ambiance, il y a des titres intéressants, mais je ne suis pas fan. IL y a une communion avec le public, mais sans plus.

Le second coup de cœur de la soirée, c’est pour Selim alias Joseph Chedid. Un 1 er titre rock, et entraînant. Doux sur les bords. Le public est inter-générationnelle, et se laisse emporter. Des frissons me parcourent. Quelle bête de scène. Du bon rock français avec des textes dans la langue de Molière. J’aime sa voix, son charme et ce qu’il dégage sur scène, c’est un véritable coup de cœur.

Il alterne entre anciens et nouveaux morceaux. Entre pop suggestive et rock indé, en nous invitant à boire des bières. Un entre-deux, en somme. «  Les sirènes » est un titre pop qui nous donne envie de chanter et de partager avec lui. On chante aussi pour «  l’infini » une belle énergie en tout. C’est positif et communicatif. Pour les deux dernières chansons, c’est rock et on le sent.

A la fin du concert, j’ai croisé Joseph,  qui n’a pas hésité à me prendre dans ses bras quand je l’ai remercié. Un moment humain. Voilà, plus qu’un coup de cœur musical, c’est un coup de cœur humain.

Shake Shake Go clôture cette belle édition en beauté, avec une pop énergique et son style indie-folk. Des rythmes travaillés et une voix originale. IL y a une belle énergie, et une communication avec le public. On saute, on danse, ils savent nous transmettre la bonne énergie. Des percussions, de la batterie, une voix, et une énergie débordante, c’est la recette de Shake Shake Go pour nous faire danser. Il y a eu un très beau moment de partage sur  » We are Now », c’est une jolie surprise en live. On passe un agréable moment avec eux.

Cette première édition du Wevibes Festival a été une réussite ! Encore bravo à Laura et à toute l’équipe. Un jeune festival qui a de l’avenir. Un grand merci aux artistes pour ces bons moments.

Fabulous Sheep au Supersonic à Paris

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C’était un vendredi soir, un vendredi d’été, il a fait chaud et beau. pour une soirée estivale, direction le concert de Fabulous Sheep au Supersonic, haut lieu de la vie parisienne.

Quelle joie de retrouver Timothée, Pierrot, Gabriel, Charles et Jack pour un concert de rock encore plus spectaculaire. Déjà vu au Bus Palladium, j’avais très envie de les revoir sur scène, la salle est pleine, c’est justement l’occasion de voir ce qu’ils ont dans le ventre. Sur scène, ils viennent nous présenter une partie de leur nouvel EP, qui sortira début 2017.

Sur chaque titre, le public semble connecté et très réceptif. On commence avec «  Our Generation », où le public est chaud et entraînant. La chaleur monte d’un cran, et on sent la chaleur humaine qui nous donne tout de suite très chaud.

«  Words can’t explain » prend la suite, et je commence à avoir chaud, très chaud, mais nous nous laissons bercer par la musique. Le public est connecté, et apprécie. Cette ambiance, cette chaleur, il n’y a que dans les concerts de rock qu’on trouve cette ambiance, ce côté psyché. Des garçons polis, ce sont aussi de véritables rockers qui cultivent une image trash sur scène.

On enchaîne avec le titre «  The last will for.. », une énergie rock qui ne cesse de monter, mais qui monte très vite en puissance et qui se lâche. «  Hey Lou ! Silent Radio est un nouveau titre, que je prends plaisir à découvrir en live, l’ambiance du rock psyché qu’ils transmettent me faire frissonner, et on est peut-être tenter, à un moment, de se déshabiller pour avoir moins chaud.

« Loose Control » est un titre fait pour lâcher prise, qui provoque chez toi cette petite révolte enfouie au plus profond de toi et qui te permet de t’exprimer. Le public est connecté et se laisse charmer. La salle est comble, et Fabulous Sheep, pour un groupe qui vient de Béziers, réussit à merveille à faire danser les parisiens. Il y a des titres comme celui-là où on commence par danser une valse, mais une valse rapide et entraînante.

Et puis, on se lâche, on danse, j’aime les voix de Timothée et Pierrot, elles sentent le rock, la sueur, le vécu. Gabriel nous offre aussi un merveilleux solo de saxophone, original pour un groupe de rock, et le public parisien apprécie. Des frissons et de l’émotion, c’st ce que je retiens de ce concert.

Le groupe propose «  Kills me Slouly », un titre nouveau qui me prend de cours, et grâce à qui je me laisse totalement aller, public connecté. Un titre qui révèle tout le talent de ce groupe, qui n’a pas fini de nous surprendre. Surprise, frissons, cette soirée est placé sous le signe du rock’n’roll

Pour terminer, le groupe entame «  Zoo », un nouveau titre qui fait ses preuves auprès du public parisien. Un morceau rock, à la voix rocailleuse et enchanteresse qui nous prolonge dans un univers de sueur et de rock’n’roll. J’aime bien la mélodie, et le rythme, particulièrement bien travailler, qui s’accroche avec la voix. D’ailleurs, ce ne sont pas des voix de jeunes, mais bel et bien de rockers, prêts à tout renversé sur leur passage.

Fabulous Sheep réussit avec brio le pari de ressusciter le rock et d’en être les ambassadeurs. Conquis par le public parisien, aucun doute, ils iront loin.

Festival Lollapalooza à Treptower Park, Berlin

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Pour cette deuxième édition européenne, le festival Lollapalooza a voulu voir les choses en grand et c’est mission réussi : 140 000 entrées sur les deux jours soit 70 000 entrées par jour, ce qui est énorme pour une seconde édition. Et bien sûr, en tant que journaliste, j’y étais.Cette édition a été exceptionnelle : plus grande, plus majestueuse et surtout petits et grands pouvaient y trouver leur bonheur, en dehors des concerts.

Mais le plus impressionnant reste les concerts, bien entendu

Jour 1

Le premier concert que je suis allée voir fut celui de Jess Glynn sur la Main Stage II, une belle découverte. . Elle propose une musique joyeuse, une présence sur scène telle une diva, sans pour autant se prendre pour ceci. «  Do Be so Hard on Yourself » nous a fait danser, sous une chaleur de plomb. L’ambiance est digne d’un festival d’été, avec un esprit très «  Peace and Love ». Jess Glynn envoie de l’énergie positive, come sa musique, aussi mélodique que joyeuse. Sans oublier aussi «  Rather Be », un classique qui nous fait danser.

Elle chante des titres qui sont des tubes comme «  Hold My Hand » ou «  Gave me something » les gens l’acclament et dansent avec elle, pour elle. Elle est émue par le public, et c’est beau. L’artiste laisse place à l’humain.

Ensuite, on enchaîne avec l’un des concerts qui m’a le plus marqué lors de cette première journée : Direction l’Alternative Stage pour voir Kaiser Chiefs. Je me glisse discrètement au premier rang. On aurait dit que la moitié du festival s’était déplacé pour eux, et c’était d’ailleurs l’un des groupes que je voulais vraiment voir. Ils ont défendus leur nouvel album, qui sort le 7 octobre. Et quel véritable concert de rock ! Le public était connecté, chacun hurlait, chantait, on était tous vraiment unis par le rock (enfin, non… sauf avec les groupies).

Le groupe chante «  Hole in my soul » nouveau single, qui donne vraiment bien en live. Mais le public réclame un classique «  Ruby », c’est un morceau très rock, un classique que le public semble connaître. «  I Predict a Rio » met une bonne ambiance aussi. Pour satisfaire le public, le groupe joue anciens et nouveaux morceaux. Connexion avec le public, présence incroyable sur scène. Mais la chanson qui donne en live, que je préfère, c’est «  Oh My God », j’aime le live, la mélodie, absolument tout. Ils transmettent des frissons et des émotions. Je n’ai pas ressenti ces frissons que j’aime tant depuis un moment, et maintenant, je sais pourquoi j’aime le rock. D’ailleurs, le nouvel album sort le 7 octobre et on les verra à Paris le 2 novembre, sur la scène du Trianon. Mon coup de coeur en live, c’est celui-là, le meilleur concert du week-end. .

Après, je flâne un peu dans le festival, pour tester les jus de fruits, les boissons bios car les allemands adorent ça, je me fonds dans le décor. Et pendant ce temps, j’assiste au concert du chanteur allemand Phillip Poisel, un chanteur allemand, que j’apprécie tout de suite. Il a du talent, une bonne présence sur scène, et il sait faire danser les foules. C’est une belle découverte, il a l’air d’être assez connu en Allemagne car la foule se presse pour danser avec lui.  J’aime le fait qu’il chante en allemand, ça donne de l’authenticité à sa musique.

Le soir commence par pointer le bout de son nez et, sur un coup de tête, je décide de me mettre au premier rang soit à la barrière, pour le concert de Kings Of Leon. Dés que le groupe arrive,le public les acclame, ils se donnent à fond, on sent bien l’énergie du rock. Je ressens les émotions de chacun, et putain, quelle claque j’ai pris ! L’un des meilleurs groupes en live, un public réceptif et connecté.

On danse sur des titres comme «  The Bucket », «  Use Somebody » ou encore «  Waste a Moment ». C’est un plaisir de les découvrir en live, et d’être là, emporter par le public. C’est l’un des meilleurs concerts de rock que j’ai eu la chance de voir. C’est un plaisir de les découvrir en live, et d’être là, emporter par le public. Ce concert me donne des frissons puissants, et c’est agréable.

Jour 2

On démarre la matinée par une petite ballade à Berlin, une ville connue pour sa culture, et son histoire (La chute du Mur de Berlin 9 novembre 1989), les écrivains et philosophes allemands,….

Et puis, je file au festival en dégustant d’abord un smoothi dans un des espaces vert du parc. Et puis, direction le concert de Years&Years, en pleine chaleur. Le soleil est déjà haut, mais ça ne nous empêche de profiter à fond. Le chanteur du groupe, Olly Alexander, sait se déhancher et exciter son public féminin. Le groupe nous propose des titres comme « Shine » « Desire » ou encore «  King ». Il y a une bonne énergie, des chansons aussi douces rythmiquement que pop. Mais toujours avec le même ton, le public se plaît à danser, il y a cette esprit, que j’aime, positive et flower power.

Une bonne prestance vocale, de l’énergie et du talent. Je suis convaincue par ce live qui me plaît beaucoup, mais ça reste relativement très pop. Il manque les riffs de guitare qui font frissonner.

On change de direction pour la scène, afin d’atteindre la scène II et d’assister au concert de Milky Chance, jeune artiste allemand. « Stolen dance » c’est la chanson qu’on entend le plus à la radio en France. Pourtant, c’est un artiste talentueux qui a plusieurs cordes à son arc, il sait jouer de la guitare, électrique, de l’harmonica. Il a une voix rocailleuse pour son jeune âge.

Il nous ambiance sur des titres comme «  Running » ou «  Stoner ». J’aime sa mélodie, j’aime l’ambiance des gens, j’aime sa voix. Les gens dansent et se laissent surprendre, par magie ou par enchantement, sa musique fait son effet. Les allemands ont toujours de très bons artistes et Milky Chance en ait la preuve. Il nous fait danser en douceur sur «  Fairystale », avec un très bon rythme et une mélodie entraînante. C’est un concert de pop-rock, un peu timide, parce que le chanteur est jeune, mais il a déja une certaine assurance sur scène, qui lui assure un bel avenir musical.

Et pour conclure cette belle édition, rien de mieux que RadioHead, concert unique en Allemagne. Une claque visuelle, auditive et un spectacle grandiose.

RadioHead, ce sont des mélodies douces, parfois rock et brutales, mais le plus surprenant reste quand même le show. 2 h de concert et c’est un spectacle de maître. Le public danse, applaudit, hurle. Pour moi qui étais aux premières loges pour Kings Of Leon, je me retrouve derrière pour RadioHead, mais le spectacle en reste tout aussi majestueux. Le public hurle très souvent, les chansons s’enchaînent, parfois comme des berceuses, ou comme des bombes digne du rock’n’roll.

Pas de doute, cette édition 2016 de Lollapalooza est réussi !

 

Le retour de Skillet

Skillet

L’été 2016 annonce le retour de Skillet, placé sous le signe du rock’n’roll . C’est un groupe de rock, que j’écoutais plus jeune, un peu plus jeune, et pourtant qui a contribué à me construire une personnalité aussi provocatrice que rock’n’roll. Forcément, vous qui lisez ces lignes, vous devez deviner qu’à force j’aime tout ce qui est bizarre, étrange, et qui sort de la normalité.  Skillet est un groupe américain de Heavy Métal, qui s’est formé à Menphis, dans l’Etat de Tennessee, aux Etats-Unis.  D’ailleurs, pas seulement Heavy Métal car le groupe s’essaye à plusieurs autres styles et touche à d’autres instruments, comme le violon.

Cette année, ils vont sortir un nouvel album Unleashed, qui sortira le 5 aout. Et c’est bien dommage que la presse musicale spécialisée dans le rock n’en a pas parlé, parce qu’il y a vaillent de très très bons morceaux.  On va danser et hurler sur  » Back from the dead » qui a de bonnes paroles et une énergie folle.

Sinon, j’ai un énorme coup de coeur  » Feel Invincible » qui a des sonorités très rock, avec un mélange très hip-hop, c’est très bon, c’est nouveau et j’ai plutôt hâte que ça sorte.  Le groupe propose aussi  » Stars » qui est une chanson pop, un peu électro, mais on sent bien la personnalité du groupe. Je vous recommande aussi   » Fire and Fury » qui mélange voix masculine et voix féminine. Ils sont n concert le 6 novembre à l’Elysée Montmartre.

Pour écouter « Feel Invincible », c’est ici

Live-report : Le concert de Dionysos sur la scène Sacem

Dionysos

Les Francofolies  de La Rochelle, c’est l’occasion de s’amuser  et de transmettre de la bonne énergie. Justement, si je vous parle de bonne énergie, c’est parce que je me suis rendue au concert de Dionysos, dans l’un des théâtres de la Rochelle privatisé pour le festival. Je connaissais le groupe de nom, j’avais écouter  les chansons et lu les livres, mais je ne connaissais pas plus que ça.

Ma surprise a été grande quand j’ai vu la salle du théâtre comble, tout là pour le groupe Dionysos. Les critiques disent que c’est l’un des meilleures groupes français en live, et je suis bien d’accord.  Ils ont démarrés le concert en fanfare, Matthias possédant un haut-parleur , et ses musiciens nous embarquent dans un voyage merveilleux. D’abord, avec un premier titre, une chanson qui parle d’un oiseau et de liberté. Des histoires, et de l’énergie, voilà la communion du groupe.  On enchaîne aussitôt avec  » Hospital Blue » où il y a une belle énergie, l’ambiance est rock’n’roll, et le public est fou, totalement connecté.  J’arrive à me glisser au pied de la scène pour  » Vampire de l’amour » et à capter les sensations.  Il y a une proximité avec le public, c’est intéressant, on peut les ressentir de très près.  Le prochain titre, c’est en chuchotant et en sifflant qu’il se fait.  Et puis, on enchaîne avec  » Smell like teen spirit », une reprise de Nirvana. Ben oui, ces paroles, je les connais quand même assez bien.

Pour le morceau suivant, ça ressemble à  » Jack et la mécanique du coeur » puisque Matthias enfile u coeur en bas qu’il mets autour du coup, sous forme de collier, comme une horloge en bois. Un petit clin d’oeil à ses oeuvres littéraires, pour ceux qui l’ont lus.  Le public est inter-générationnelle, et il y a une bonne énergie, la mélodie est entraînante, et le public est réceptif.  Quelle énergie à chaque fois, sur chacun des titres.  Un petit solo de heavy métal avec une guitare acoustique et Matthias se jette dans la foule, en nageant littéralement. Un vrai concert de rock !  Il nage jusqu’en haut , jusqu’au technicien et redescend en nageant sur le public pour rejoindre la scène.  Des titres plus rock aux titres plus doux, Matthias et Babette  nous emmènent dans un autre monde.  Le concert se termine sur ses mots de Matthias  » Come Home little Mama »….  U véritable coup de coeur, aussi bien scénique que musical.

Un petit rappel et on enchaîne avec le rythme des supporters irlandais , les gens frapper dans leur mains, toujours vite, de plus en plus vite, et tout le monde chante sur » Heroes » de David Bowie, reprise par Mathias.

Quelle énergie ! Quel putain de concert ! C’était juste fou !  Dionysos, un groupe taillé pour la scène.  J’ai eu la chance de rencontrer Matthias et Babette juste après, et le chanteur m’a pris dans ses bras dés qu’il m’a vu, je peux vous dire que Dionysos est un groupe de rock que je suivrais de près dans les jours à venir.

Release Party ButterScotch Hawaiian au Bus Palladium

Butterscotch Hawaiian 2

Comment vous décrire le premier EP de ButterScotch Hawaiian ? Pop- Rock, et très très bon en live.

Mais cette release party a d’abord commencé avec le groupe  » PlusNaifQueTout », pas vraiment ma dam, pas de coup de coeur, pas de frissons. Pourtant, les musiciens ont du potentiel, mais ce qu’ils présentent ne  m’attire pas. Musique de Fanfare, un peu comme si tu assistais à la parade de Disney Land. Bref, pas le top.  Pourtant, belle énergie, et la musique me fait penser aux années 80. Mais bon, sans vouloir être méchante, j’en ferais pas ma drogue.

Heureusement, Levitation Free a su redresser la barre, plus jeune donc plus énergique. Ils ont démarrés le show sur un son electro. Le public est connecté dés les premiers accords, et ça plane.  Le personnage est rock, et intéressant. Ils savent mettre l’ambiance et faire danser le public. Frissons. Sensation. Le public nous emmène dans son univers avec lui.  Keep On Dreamin est ma chanson coup de coeur  Le public se laisse submerger et danser. Toujours danser un peu plus vite. La dernière chanson est énergique, c’est du pop-rock  la mélodie est à la fois énergique et hypnotique.

SpaMassage nous procure du plaisir avec son rock Garage. ça démarre très rock’n’roll , pogo qui commence dans le public.Moins sex que Parlor Snakes mais tout aussi rock. . Le 3 eme titre est plus mélodique, moins bordélique certes.  C’est leur toute première date à 4, avant, ils étaient 2. Je le avais déjà croisés au Baron, il y a quelques mois, et cette rencontre m’avait marqué.  Ils sont à la fois énergique et talentueux.  Les deux prochains titres nous permet de voir que c’est un groupe de scène, avec une sur-dose d’énergie.  La musique est pénétrante et sexy, sur le dernier titre, l’énergie est convivial et partager.

Butterscotch Hawaiian fait salle comble, ça démarre avec une guitare présente et une voix puissante . Une ambiance entre le rock et le rock psyché 1 er titre entre métal et psyché. Pour des jeunes talents, ils assurent.  2 eme chanson , la voix d’Enora se mêle à la guitare, un peu comme du métal.  Petit coup de coeur pour le bassiste.  Des jeux de lumières impressionnants, et des talents.  Le public est connecté, il est réceptif.  Parfois, le chanteur de Spa Massage vient apporter sa touche personnelle sur les titres du groupe, et c’est bon, c’est vraiment bon. Il y a des chansons foi, des chansons rock, il y en a pour tout les goûts.  » Cosmic Dust »  nous fait danser et nous procure sa belle énergie.  Les artistes chantent en cher et mettent carrément le feu dans le public.  Et puis, ils enchaînent avec une chanson joué pour la première fois, doux et dansant, sexy et rock, bref ça sent l’été et le soleil.  Un rock psychédélique sur qui la scène pourra compter.

Pas de doute, vous entendrez parler de Butterscotch Hawaiian prochainement, ces musiciens ont du talent à vendre et ils nous l’ont prouvés ce soir !

 

 

Concert Vagabond : Rock et Puissant

Vagabond

Samedi soir, c’est l’occasion de sortir pour découvrir des talents musicaux à Paris, et de se retrouver pour un concert de rock à l’international . Justement, un peu par hasard grâce à Fabien, j’ai pu découvrir le groupe français Vagabond. C’est du rock – Metal Psyché.  La chanteuse, Elisabeth, se lâche sur scène. Dans le groupe, ils sont 4 : Elisabeth, Maxence, Paul, Florent et Mathieu.  La scène rock stoner française est pour le moins très riche à Paris.

Ils ont commencés la soirée avec « Winston » , un rock alternatif et puissant, une voix suave.Le public se laisse peu à peu posséder, et on enchaîne avec  » Naked Ground » , ça hurle, la chanteuse pousse sur sa voix, et elle se laisse posséder par la musique.   » The Hankering »  nous transmet cette putain d’énergie.  Il y a une sacrée puissance qui est renvoyé sur scène. Energie. Frissons. Le public est connecté.  » Missing Heart », la voix monte dans les graves, elle danse sur scène, elle se lâche, et on sent qu’elle est faite pour ça, pour l’art.  Sur le ton, la musique est rapide et elle balance.  Elle danse de façon sexy autour du micro, elle me rappelle The Pretty Reckless sur scène, c’est un peu la même chose, en tout aussi rock.  Le public a aussi droit à des solo rock, roi psychédélique .  » Berlin » commence par une voix douce et pénétrante, elle a une voix d’opéra On danse et on se laisse surprendre. Un pogo se créer même au milieu du public, c’est impressionnant de voir ce genre de choses.

 » Walking Man » , c’est le titre où la chanteuse nous charme avec sa voix, elle nous laisse entrevoir l’univers sombre et psyché.  Elle se déchaîne et nous ensorcelle.  Le public est déchaîné et apprécie chaque instant du morceau.  » 6″ a une intro où la voix est calme mais puissante, c’est une ténébreuse douceur ( notez l’oxymore, au passage) , elle joue de sa beauté, charme et ensorcelle les jeunes du premier rang.  Elle danse et la scène est à elle. C’est ce genre de femme que j’admire.   » You knows Why I’m Here » plus doux, mais toujours aussi rock et puissant.  Le public est à fond, elle est aussi déchaîné que le public.  Certaine chantent, mais beaucoup bougent, se bousculent, tout en dansant au rythme de la musique.

« 1095 »  c’est le pogo dans le public comme dans un vrai concert de métal, au rythme de la musique, je m’écarte un eu et j’observe.  Elle danse, doucement, mais de façon sensuelle.  La musique est rapide, nous fait frissonner et nous donne envie de danser, jusqu’au bout de la soirée.

Une jolie découverte et un groupe de rock stoner qui a du potentiel et du talent.  Le plus original, c’est que ces musiciens se sont rencontrés à l’ENS, dans le monde de la littérature, et ils font ce genre de musique. C’est agréable de connaître des gens avec des personnalités un peu délirantes, comme ça.  Un vrai coup de coeur musical et scénique.

Concert privé en partenariat avec Universal Music et HP France : Montmartre et Yuksek

Yuksek

Samedi soir, certains fêtaient Halloween  et se déguisaient pendant que d’autres se rendaient au Divan Du Monde pour assister au concert privé de Yuksek soit la Omen Challenge Party, organisé par Universal Music.  Et j’ai eu la chance de faire  parti de ceux-là.

Je me donc retrouvé au Divan Du Monde avec d’autres chanceux et j’ai eu une grosse surprise  quand la personne qui m’avait invité est venu vers moi pour me remercier d’être venu. Ce fut l’instant magique du début de soirée.  Les gens commencent à arriver, à aller vers le bar, une bière à la main, on attend avec impatience la venue du groupe Montmartre. Un jeune DJ commence à mettre un peu d’ambiance le temps que les gens arrivent.

Après une attente un peu longue, et un changement de set, les deux artistes arrivent sur scène, l’un avec une guitare, l’autre en DJ, en position de mixage sur les platines.  Ils viennent défendre leur EP  » Out of Violence » , le public est réceptif, n commence à danser, les mélodies sont tantôt pop, tantôt rock, il y a toujours ce mélange « guitare- platine » que j’aime bien. Ils jouent leur EP mais aussi quelque remixes des chansons déjà connus.  Il y a une communion entre les gens, nous sommes tous rassemblés par l’amour de la musique, le partage. Il y a une belle énergie , et le divan du monde devient une boîte en début de soirée.  Deux titres favoris :  Out of Violence et Choice.

Un entracte de quelques minutes, et puis le noir complet…. Yuksek fait son apparition sur scène . Les gens se rapprochent, il y a beaucoup plus de monde que pour la première partie.  Mais l’obscurité se fait peu à peu ressentir. Quand il commence à mixer, on commence à danser. C’est automatique. On partage, on se donne, c’est une soirée où l’énergie est totalement libérée. Elle est libératrice et la musique me fait me sentir libre. Yuksek met le feu et ça se sent. Il y a des jeux de mise en scène, et ça donne un bel aspect. Un moment intense et unique.

Je n’avais jamais vu Yuksek en live mais je peux vous dire que son set est explosif, et quelle chance de le voir en concert privé. Sur la scène, il diffuse aussi  des images de ses clips, y compris celui de  » Always on the run ». Il joue ses plus grands hits comme  » Tonight »  ou  » On the train ». Le public est totalement hypnotisée et pour ma part, je suis sous le charme.  Je me laisse porter par la musique car en vue de cette soirée, j’ai écouté sa musique de nombreuses fois.

Il y a eu quoi … ? Une heure, voir deux heures de show ? En fait, j’ai perdu la notion du temps, occupée à danser, à m’amuser et à profiter de chaque seconde. Parfois, on fait des aller-retours pour aller chercher à boire, mais rien de bien méchant. Après tout, j’aime bien profiter de chaque instant.  Le show s’est terminé à 23 h , et c’est fini par  » Always On The Run » . D’ailleurs, c’est sans aucun doute mon titre coup de coeur.

Alors juste un énorme merci à Universal pour cette  soirée  de fou !

Concert : Vanished Souls avec Dead Sexy et Tazieff

Tazieff

Je suis de retour à la maroquinerie après quelques temps. à force de tourner dans toutes les salles de concerts parisiennes, je me sens un peu comme chez moi. Après l’interview, on m’a proposé d’assister à un concert le soir. Un concert très prisé au vu du public qu’il y avait.

Dés que je suis arrivée dans la salle, ma première réflexion a été de trouver un acolyte de soirée, pour m’expliquer le contexte du concert car, bien sûr, je ne connaissais pas du tout les trois groupes. Il se trouve que je suis tombée sur quelqu’un d’assez extraordinaire, totalement par hasard, dans un endroit ordinaire.  Je préfère  garder cette aventure pour moi et laisser planer le mystère autour de ça en restant discrète. Parfois, il suffit juste d’un regard, d’un sourire, même si c’est juste le temps d’un instant, pour faire en sorte que ta soirée soit embellie.

Première partie « Vanished Soul », on nous projette le clip de « derrière le futur », c’est un titre qui hurle et qui nous projette dans un futur peut-être proche.  Ensuite, les titres s’enchaînent, le chanteur à une puissance dans la voix et les titres s’enchaînent. Bien sûr, mon préféré est  » Derrière le futur ». Bon rythme et avec une très bonne présence sur scène. ça hurle, ça cri.

J’y croise également Benjamin Sire, qui est vraiment un homme adorable, et dont j’ai chroniqué le nouvel album.  D’ailleurs, son histoire est également très touchante.

Deuxième Dead Sexy, première partie d’Indochine donc moment assez puissant. Devant, on se croit dans un putain de concert rock’n’roll, comme avant. Et je pèse bien mes mots. Je ne quitte pas mon acolyte de soirée, tout simplement parce qu’il me fascine. Il y a une bonne énergie, ça danse, ça pète et l’énergie est rock’n’roll. Le guitariste a une très belle voix, et l’a prouvé sur  » Lonesome Poeple » , il m’a légèrement fait penser aux musiciens de Kiss, en beaucoup moins maquillés.  Egalement vu sur scène, Boris, l’un des musiciens du groupe d’Indochine.  Qui dit première partie dit potes mais dit aussi, et forcément, collaboration sur scène. Un pur moment de rock’n’roll.  Pas de doute que si Indochine fait à nouveau des concerts, suivant le prochain album ( d’ailleurs, le DVD Live sort en décembre) , ils en feront la première partie.

Dernier groupe de la soirée Tazieff, c’est un très bon groupe que je vous conseille d’écouter ça donne envie de bouger et de danser. Morceau fétiche ?  » Hollow Way »

Sans doute un des groupes que je suivrais avec, bien sûr, Dead Sexy, qui navigue entre Paris et Berlin. Deux villes qui me tiennent à coeur.

Stéphane, le chanteur, est quelqu’un de très sympa.  Ce fut un moment incroyable que de pouvoir discuter avec eux. D’ailleurs, il a aussi un humour assez unique ( un humour de coiffeur). Ben oui, il est chauve donc il m’a dit que sa marque de coiffeur, c’était une marque de rasoir . Et n’a pas hésité à me faire la bise à la fin de son show alors qu’il était encore sur scène. Merci de m’avoir fait passer un très bon moment.  Et, bien sûr, merci à mon acolyte de soirée , Fabrice, que je remercie pour son extrême gentillesse. Ainsi que pour ses sourires.

WebTalentFestival :Live-report

WTF

J’ai eu la chance de pouvoir aller à la toute première édition du web talent festival, un festival qui permet aux jeunes talents du web de s’exprimer. Au programme, quelques interviews, mais aussi des plans dans Paris et le ressenti du public, et de Coming Soon Agency. Vous pourrez voir tout ça sur YouTube en vidéo et lire les interviews prochainement. Mais en attendant, je vous propose de découvrir mon ressenti à travers un petit live-report de la soirée.

Chaque artiste venait défendre un disque. Nicolas Olso ouvre le bal avec « Tout Recommence », on saute pour montrer notre joie. L’ambiance parisienne est chaude. L’artiste lyonnais vient défendre son EP « Mon monde ». Le jeu de lumière est impressionnant. On a ensuite droit à « Une place au soleil » où tout s’illumine, mon cœur s’emballe, et puis à  » Mon Monde ». Les paroles me touchent beaucoup. Il a une très jolie voix. Le public s’emballe sur le dernier titre.

C’est au tour de Dean Woodson qui ouvre le bal avec « Beautiful », une belle balade à la guitare acoustique, il enchaîne ensuite avec une reprise « Use Somebody » de Kings of Leon. Tout le monde chante et se laisse emporter par ce classique. Prochain titre, une reprise, sur un titre pop électro, l’interprète nous offre une danse sur scène.

Le groupe Kopernik vient défendre son EP « Je n’attendrais pas », premier EP, premier disque. Quel plaisir de revoir Max sur scène. Accompagné cette fois du guitariste Nicolas. Il commence avec « Je ne peux pas te dire » qui nous plonge directement dans son univers. Max et Nico sont là pour mettre le feu. On suit avec « Une dernière fois », la mélancolie nous surprend. « I’ll Be There » est un titre qui me touche et me donne les larmes aux yeux, des sacrés frissons m’ont parcouru. Le texte parle d’un bonheur à deux.

Alexis Large entre en scène, fraîchement débarqué de Montréal, il est à Paris depuis 3 ans et vient de signer chez Warner. Il nous chante le titre  « Je t’aime », une voix aux belles couleurs et la mélodie nous bercent… Puis c’est au tour de « Laisse-moi t’aimer » qui nous invite à ouvrir notre cœur et enfin « Tu es la seule ». Pour un début, les chansons d’amour sont un bon moyen de commencer. Tous les appareils mobiles se lèvent, surtout ceux des filles !! Comme de la poésie romantique.

Ensuite, Zaki alias FBL, mon préféré. Ce type a une telle énergie sur scène qu’on dirait qu’il a mangé des piles Duracel avant. Il commence par faire un one-man show qui nous fait rire. Noir complet, et puis… Lumière, on enchaîne avec « Faut pas pleurer », et là, on danse, on chante, on fait la fête, une belle énergie se dégage. « Garçon solitaire » prend le relais et l’ambiance me gagne. Je me sens dans mon élément, oui je suis solitaire mais si proche des étoiles. Comme ce que nous vivons durant cette soirée. « Jamais » soulève l’assemblée et nous avons tous les mains en l’air. On chante tous ensemble. C’est ensuite le tour de « Fénoménal ». Un max de bruit.

C’est ensuite au tour de Lucss. Il commence avec « Le Chant des sirènes », une reprise. C’est une chanson qui me rappellera toujours les valeurs que je défends : l’humilié et la tolérance en prime. C’est ensuite le tour du titre « Le But du jeu », un morceau qui a été inspiré par une rupture amoureuse, mais au final, on en sort quelque chose de bon : Une chanson. Et une envie de réussir musicalement. Une nouvelle reprise, cette fois « Je m’abandonne » de Kenji, et on va vers un univers espagnol. Je découvre cette chanson en même temps que le public, un regard protecteur et on peut s’en souvenir même à l’autre bout du monde. « Je suis là » est une invitation à croire en ses rêves. Rien n’est impossible et il faut toujours continuer à avancer. J’aime la mélodie et le rythme. Le public frappe dans ses mains.

Au tour d’Anthony Bey qui commence avec une reprise « Alléluia ». Des notes de piano, un guitariste et une voix qui a une vraie présence. Et puis  » At A Moment » être là au bon moment, tout se passe ici et maintenant, moment présent, c’est magique. Reprise « The Scientist » de Coldplay, on entend juste la voix. Et puis « Le Monde » de M.Pokora place l’artiste au sommet, c’est une sublime chanson. Mon monde à moi semblait s’écrouler mais il remonte petit à petit la pente. « Pour un autre » envoûte la salle, avec un esprit de vengeance mais tout en finesse. Le public la connait et la chante.

La belle Kinnie Lane clôture la soirée, accompagnée de Romain Brois à la guitare, le chanteur d’Eskémos. Ils commencent avec « Je te suivrais », on la sent passionnée et fière. J’aime sa voix et je suis heureuse d’enfin pouvoir la voir en live. J’ai aussi croisé Océane, qui connait bien Kinnie et qui lira ces quelques lignes. Les fans sont présents depuis des années et elle en reconnait quelques-unes. C’est au tour de « The End » une reprise d’Ellie Goulding, elle précise qu’elle a posté un cover récent sur Internet. On sent une incroyable sensibilité dans sa voix, ça me touche sincèrement. « Le temps » est le prochain titre. Cela parle d’avenir et du temps, qui guérit les blessures. Le texte est beau en français. On parle un peu d’amour tout en douceur. Elle nous présente un titre de son nouvel album « Nos deux âmes » qui sortira très bientôt. Deux âmes, deux âmes sœurs. On est suspendus à ses lèvres. Une reprise sur « Jungo » où Kinnie pousse sur sa voix et me donne des frissons, elle sait pousser dans les aigus. « Ne m’attends pas » me rappelle mes années collèges. C’est sur cette chanson que Kinnie clôture cette première édition.

Les meilleures artistes français sont sur le web. Je soutiens cette idée de permettre à des jeunes artistes français de pouvoir s’exprimer. Et quelle soirée de fou ! Un pur moment de folie. Merci tous les artistes pour leur gentillesse, après le show. L’aventure musicale permet de belles rencontres.