« Ex En Province »version italienne by François Crimon et Andy Picci

FCrimon

Un petit article avant de partir aux Etats-Unis ?  Alors direction l’Italie le temps d’un moment. Pour l’été, François Crimon, nous propose une version italienne de sa chanson  » Ex-En-Provence », extrait de son album  » Octobre- Paris ». Il est accompagné par son ami, Andy Picci, dont j’aime beaucoup le travail, bien sûr.

La vidéo est tournée sur fond de ciel bleu, chacun sur une moto avec une fille. On ne sait pas vraiment si ça se passe dans le Sud de l’Italie ou dans le Sud de la France, mais ce qui est sûr, c’est que cette vidéo respire les vacances, la bonne humeur et le soleil.  Les vacances parfaites donc, se font en Vespa et dans le Sud de l’Italie avec des garçons mignons ! Deux charmeurs, qui savent bien magniez la langue italienne pour nous faire tomber sous le charme.

La mélodie donne envie de danser autour d’un feu, et de partir en vacance avec ces deux jeunes hommes. Après, j’ai une petite préférence pour François Crimon, dans le genre beau musicien ténébreux, avec qui on a envie de s’enfuir.

Un joli bijou à emporter en vacance.

Live-report : BFGR by Up Talent

BGR

Dernière petite soirée bien rock’n’roll au Réservoir pour l’été, du moins moins pour le mois de juillet. Le reste ne sera qu’aventures, je vous le garantie.

D’abord, on commence avec Florie qui, pour le coup, ne nous propose que des reprises, ce qui est assez décevant. Elle nous propose des reprises de Nirvana à Joey Star, en passant par David Guetta, et sa chanson «  Love is Gone » sympa, ça se laisse écouter. Elle fait une prestation Guitare-Voix. Pas très fan. Elle sait bien emmener le public avec elle, ce qui est dommage, c’est qu’elle ne fait que des reprises, et cela ne permet pas d’avoir une idée concrète de son talent.

On enchaîne avec Bibi Locky, un petit bout de femme toute mignonne, qui remonte le public et nous entraîne sous le soleil, dans un univers pop et coloré. Elle «  zoom » sur le soleil, nous entraîne dans un univers pop et coloré. Elle nous invite à nous imaginer sous le soleil, dans un univers positif, et elle envoi une bonne énergie, le public est réceptif. Le public est réceptif, et se laisse aller, on se laisse facilement transporter.

Mais mon coup de cœur de cette soirée, c’est Flavien aussi appelé artisan d’histoires. Il commence son set avec des chansons à texte, et dés les premiers mots, le public est connecté, et puis on enchaîne avec des chansons plus travaillés musicalement comme «  Tourne le manège », une chanson sur le thème de l’enfance, une douce ballade, il est accompagné par une pianiste, qui donne de l’élégance à sa musique. Frissons, c’est bon, ça donne envie, j’aime bien, et c’est un coup de cœur. Sur chaque morceau, les mélodies et les sons sont différents, mais à chaque fois, le public est surpris et emporter. «  Deux » est la dernière chanson et on sent que le public est conquis.

Mère-Fille pourrait être un duo, mais en fait, non. C’est une famille entière, qui fait de la musique. La jeune chanteuse, a déjà été aperçu dans « The Voice Kids », elle chante, guitare au bras, sa mère pour les chœurs. «  Ma famille » premier morceau est un concentré de bonne énergie à l’ambiance familial. Il y a une bonne ambiance, les notes sont justes, j’aime les chansons. Dégustant une salade de fruit, je savoure ce moment. Ce groupe est à savourer avec autant de passions qu’une salade de fruit sucré.

La morale de ces premières Befores ? Top ! L’aventure ne fait que commencer.

Le retour de Skillet

Skillet

L’été 2016 annonce le retour de Skillet, placé sous le signe du rock’n’roll . C’est un groupe de rock, que j’écoutais plus jeune, un peu plus jeune, et pourtant qui a contribué à me construire une personnalité aussi provocatrice que rock’n’roll. Forcément, vous qui lisez ces lignes, vous devez deviner qu’à force j’aime tout ce qui est bizarre, étrange, et qui sort de la normalité.  Skillet est un groupe américain de Heavy Métal, qui s’est formé à Menphis, dans l’Etat de Tennessee, aux Etats-Unis.  D’ailleurs, pas seulement Heavy Métal car le groupe s’essaye à plusieurs autres styles et touche à d’autres instruments, comme le violon.

Cette année, ils vont sortir un nouvel album Unleashed, qui sortira le 5 aout. Et c’est bien dommage que la presse musicale spécialisée dans le rock n’en a pas parlé, parce qu’il y a vaillent de très très bons morceaux.  On va danser et hurler sur  » Back from the dead » qui a de bonnes paroles et une énergie folle.

Sinon, j’ai un énorme coup de coeur  » Feel Invincible » qui a des sonorités très rock, avec un mélange très hip-hop, c’est très bon, c’est nouveau et j’ai plutôt hâte que ça sorte.  Le groupe propose aussi  » Stars » qui est une chanson pop, un peu électro, mais on sent bien la personnalité du groupe. Je vous recommande aussi   » Fire and Fury » qui mélange voix masculine et voix féminine. Ils sont n concert le 6 novembre à l’Elysée Montmartre.

Pour écouter « Feel Invincible », c’est ici

LDUT : BFGR Partie 2

BGR

Passer une partie de son été au Réservoir est très plaisant, croyez-moi, parce qu’on y découvre toujours pleins d’ artistes aussi géniaux les uns que les autres! Et d’ailleurs, j’y suis retourné pour une autre soirée , où tout a commencé par le groupe AtallahNemhé, il y a un bon rythme, des mélodies entraînantes, ça commence de façon pop-rock, et dés les premiers accords, j’aime bien ça, j’aime vraiment ça

Le public est connecté, transmet une bonne énergie . Le groupe sait manier les solos rock comme les chansons à textes.  J’aime bien les chansons, à la fois rythmées et entraînantes, aussi rock que pop.  La voix est aussi très présente, dans des morceaux, aussi bons que doux, l’univers pop-rock du groupe me plaît bien.  C’est un coup de coeur.

Alix, une jeune chanteuse, se produisait sur scène au Réservoir, avec son groupe.  Elle a une voix douce et belle, innocence, qui me fait un peu penser à celle d’Athénais, en un peu plus jeune. Elle a du talent et elle est jolie, elle fait un peu penser à Vanessa Paradis, mais en plus jeune.  Pourtant, je ne suis pas vraiment fan de son style de voix, un peu trop doux, peut-être encore un peu innocent, c’est la voix d’une enfant.  Son répertoire est pop-folk, et elle envoute le public à chaque nouveau titre. Pourtant, niveau texte , ça reste gentillet, aussi bien en anglais qu’en français. Le concert est un concentré de jeunesse et de fraîcheur, musicalement on dira que c’est un mélange entre Louane et Carla Bruni.

Arbas, c’est un coup de coeur, aussi bien pour les textes, que pour les musique et le rythme. Ils nous transportent dans un univers paradisiaque, sur la plage et sous les cocotiers, au soleil.  Ils apportent une certaine fraîcheur, une certaine douceur. Ils me procurent des frissons, il y a belle voix et le rythme est très prenant. Ils parviennent à nous transporter ailleurs, en nous racontant des histoires et des poèmes, tout en douceur.  Parfois, ils nous proposent des chansons à deux voix, parfois à une seule, c’est beau, j’aime bien, et ça a son charme.  On alterne chansons en rythme et ballades sous forme de poèmes, avec un air de vacance.

Pearlie Spencer est un véritable coup de coeur rock. Dés les premières notes, on sent  l’univers pop-rock, avec cette présence de la guitare, j’aime bien.  Il y a des textes dignement ficelés, dans un contexte poétique. Frissons.  J’aime les riffs de guitare aussi bien travaillées, ça me fait penser à Kursed, mais en moins rock’n’roll, pourtant c’est tout aussi bien.  J’aime les chansons, le groupe propose même une chanson en anglais en hommage aux victimes des attentats de Nice, Orlando, Bruxelles, Paris,…  Un groupe de rock engagé, qui a du potentiel, et pour le coup, j’apprécie vraiment ce qu’ils font, j’aime ce rock qui me fait frissonner et me procure des sensations.

Une belle soirée, pleine de découvertes !

 

Speekair, le duo électro de l’été

Speekair

Je crois que j’ai enfin trouvé la pépite musicale qui vous accompagnera tout l’été. Il s’agit du duo Spekair, composé de deux artistes lyonnais avec entre autres, le DJ Tiborg, qui a sorti le morceau Miracle.  Speekair est un duo de musique électro nait en 2015 à Genève.

Un morceau aux sonorités pop et particulièrement bien taillé pour l’été.  Tiborg est un DJ-Performer et Producteur de musique en pleine ascension puisque ces contributions artistiques vont de Will.i.am à LaRoux en passant par Christophe Willem et Amir.  Mais avec Speekair, il est en duo avec un autre DJ français Stavef s’établit à la Réserve de Genève, et qui est un DJ français .

Ce duo s’annonce comme l’une des révélations de cet été. La preuve qu’il y a souvent de très bons artistes en France

Pour écouter :

 

 

Jolie découverte avec Ilhaam Project

News

Lorsque j’étais à La Rochelle pour les Francofolies, je me suis aussi intéresser aux plus petits artistes, ceux qui méritent quand même qu’on les découvre. Justement, cela a été le cas pour Ilham Project, un projet mené de front par Nina et Omri.

Bonjour Ilham Project, pourriez-vous vous présenter ? 

Nina : Bonjour, alors moi, c’est Nina

Omri : et moi c’est Omri

D’où venez-vous ? 

Nina : de la région des Cevennes, à coté de Montpellier.

D’où vient votre passion pour la musique ?

Nina : En fait, j’ai eu une carrière de danseur, de mes 4 ans jusqu’à mes 22 ans, réellement de mes 13 ans jusqu’à mes 22-23 ans .  Et puis, j’ai eu des problèmes de dos, et en fait, je chantais toujours, en secret. Et puis, quand ma carrière est tombé à l’eau, il y a eu comme un déclic.  J’avais un copain qui était batteur de Clarika et je le suivais en tournée.  Et quand j’ai vu Clarika sur scène, je me suis dit :  » Mais attends ! C’est vraiment ça que j’ai envie de faire » et puis après, je suis parti en voyage, car je finissais cette relation avec cet homme. Je suis parti en voyage, avec ma guitare sur le dos, pour me retrouver autrement qu’à travers la danseuse que j’étais, et puis petit à petit, j’ai fait la rencontre d’Omri, et j’ai pu réaliser ce rêve de chanter.  Ensemble, nous sommes Illham Project.

Et que signifie Illam ? 

Nina : C’est un mot arabe qui signifie inspiration.

Ce qui signifie que vous êtes inspiré l’un par l’autre ? 

Nina : Oui, c’est sûr , je pense que nous avons été des muses l’un pour l’autre.  Après, nous sommes inspirés par la vie, par le monde, par les gens.

Omri : Je trouve l’inspiration partout, je trouve chez Nina, je trouve chez toi, je trouve partout. Dans le monde, et dans la vie.

Est-ce que vous pourriez me parler plus en détail de votre projet ? De votre EP . Nina, tu as une voix assez puissante. 

Nina : Alors, oui . Dans cet EP, j’ai un petit peu fait le deuil de la mort de quelqu’un, qui est mort assez brutalement , à 29 ans, c’était vraiment un ami très très proche, et je ne m’y attendais pas.  En parallèle, avec Omri, on avait un peu tourné en Europe et de se stabiliser sur la route, en Israel, on était sur la route, mais plus au gré de la magie de la vie. Et ensuite, nous avions décidés de nous poser, d’installer un peu plus le projet, et de profiter de la scène française, et puis profiter du réseau.  En fait, on a commencé à créer cet EP, et puis il y a cet événement qui est arrivé, et cela a été une grande source d’inspiration, sur les thèmes de la vie, de la mort aussi le fait qu’on ne peut pas exprimer les choses qu’avec des mots, c’est pour ça que je chante beaucoup, dans une langue inventé car j’ai l’impression que c’est la langue de mon coeur, et mon coeur n’a pas forcément les mots pour exprimer ce qu’il ressent.  Il y a deux titres en anglais, mais les autres titres sont dans une langue inventé, à part Omri qui rappel dans son langage. Je suis vraiment aller à la quête du langage chanter, des sons.

Omri : Il faut savoir qu’on avait sortis trois titres avant celui-là, mais il y avait toujours quelque chose qui n’était pas tout à fait mûr. Je suis quelqu’un qui a des exigences et beaucoup de rêves, et au niveau du son, ce n’était pas possible avec les moyens qu’on avait avant.  Maintenant, on a décidé de mettre plus de moyens pour pouvoir mieux le réaliser, mettre plus de sons. On a mixé pendant longtemps avec notre igné son, et c’était une belle expérience, très intense.

Quel sont la suite de vos projets après les Francofolies ? 

Nina : on a une envie d’explorer le visuel de notre projet avec les gens autour de nous, on a aussi une tournée en Inde qui se prépare vers décembre-janvier, on est invités en Inde et on va voir un peu ce qui va se passer là-bas.  on a aussi la vision de créer l’album, et on va voir comment on va tisser tous ça, sur la route.

Merci beaucoup et longue vie à vous.

 

 

BGR Paris by Up Talent

BGR

De retour à Paris, j’ai filé au réservoir après l’escapade estivale  pour une soirée made UpTalent . C’est la chanteuse Maggy qui a ouvert les festivités avec son rock country. Tout d’abord, elle a commencé avec  » Wonder » , pour nous emmener dans une ambiance funk soul, comme aux Etats-Unis.  On continue avec  » Lucky » tout en restant dans la même ambiance.  Et puis, on se perd sur la mélodie de  » Unfaithful » , la balade à la fois blues et rock, elle a une voix un peu à la country.

« Tommorow »et la chanteuse nous prend à part, avec sa voix. Coup de coeur, j’aime bien ce qu’elle fait, ce qu’elle propose, les différentes palettes de son talent.  Elle enchaîne avec une reprise de  Susan  Tedeschi. Et puis, on enchaîne ensuite avec  » Hey you » , et c’est comme si on plongeait dans la culture américaine des Etats-Unis.  Le public est connecté, donne le rythme. Elle termine son set avec  » Ain’t Nobody », et le public se lève pour danser avec elle.  J’aime beaucoup sa voix, vraiment.

C’est ensuite au tour du groupe Vaslo de nous entraîner dans quelque chose de plus calme, plus doux, mais peut-être aussi plus romantique.  La guitare acoustique du chanteur se marie parfaitement  avec le violoniste, qui fait aussi les coeurs.  Je les avais déjà vus au Réservoir pour un concours, je crois, et je trouve que ce soir-là, ils m’ont beaucoup plus surpris que pour la plupart. Ils alternent chansons anglaises sur différents styles, et nous proposent aussi une ballade en français. Particulièrement sensible au violon en solo, c’est magnifique.  Bien rythmé, le chanteur a une voix aussi douce qu’entraînante.

La suite, c’est moi qui l’ait proposé. J’ai programmé le groupe Whico Sklyla pour cette soirée, et je remercie d’avance UpTalent pour leur confiance.  Comment définir Whyco Skyla ? C’est du pop-rock, ou du rock, mais sans être agressif.  Des mélodies rapides et bien rythmés, un rythme entraînant qui attire, c’est un véritable coup de coeur.  Ils jouent leur premier titre sortie  » Smell Like Teen Spirit » et quel plaisir de redécouvrir ce hit en live.  Ensuite, ils nous proposent une composition, une puissance assez brutal , une composition très rock, comme je les aime. Un vrai coup de coeur en live, ils sont bons, même très bons.  J’aime ce rock qu’ils proposent. Le réservoir est leur première grosse salle, et je suis fière de les avoir placé là.  Bref, c’était bon, c’était du rock’n’roll, et c’était géant.  Coup de coeur, c’est un jeune groupe, mais quelque chose me dit que la fièvre du rock’n’roll, ils l’ont déjà et qu’il va falloir compter sur eux à l’avenir.

Miu Qieroz  nous éblouit pour la fin de soirée avec ses compositions jazz, un jazz chic et qui plaît.  Les morceaux sont alternés entre jazz et folk, et elle a un gros potentiel.  J’aime bien le rythme et l’ambiance. Son album 12 titres sortira à la rentrée, et on a tous hâte de savoir ce que ça va donner.  Bref, une belle soirée terminée en beauté.

 

La découverte de Louis Arlette

Louis Arlett

Le Rock in Loft à La Rochelle  m’a aussi permis de découvrir de très bons artistes, y compris certains qui venaient de Paris , comme cela a été le cas pour Louis Arlett.  C’était le coup de coeur du Rock In Loft, dont la sortie de l’EP est prévu pour le 16 septembre. Très bon en live, lors de sa prestation, alors je vous laisse découvrir son interview.

Salut Louis, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ? 

Oui, je m’appelle Louis Arlette, je suis auteur-compositeur- interprète  et je viens présenter mon projet de chansons françaises. j’essaye d’apporter ma piète à l’édifice de la chanson française, en racontant mes expériences de ces dernières années en studio avec divers artistes. J’ai envie de décomplexifier et de rendre hommage à cette culture qu’est la culture française.

Peux-tu me parler de ton EP ? 

Mon EP sortira le 16 septembre prochain, je l’ai enregistré en studio, pratiquement tout seul, mais quand même avec quelques musiciens. Je suis très content d’avoir le photographe Georges Rousse, pour illustrer la pochette de l’EP, et je suis très fière de ce travail qu’on a pu faire.  J’espère poursuivre avec un album.

Donc un EP pour commencer avec les échantillons des chansons, et peut-être ensuite un album, c’est ça ? 

Je préfère enlever le  » peut-être », les morceaux sont prêts, on a commencer par l’EP pour avoir quelque chose rapidement.Mon album sortira sur mon label, « Le Bruit Blanc » et sur un autre label, « Nota bene ». Il sera distribué par « Wagram ».

De quel instrument joues-tu ? 

De plusieurs instruments, j’ai commencé comme violoniste dans un orchestre, c’est resté très important pour moi, je joue aussi du piano, sur scène j’utilise un Fender Rhodes, c’est un piano électrique qui date des années 70. J’aime aussi les synthétiseurs, j’en joue et j’adore ça, j’utilise aussi beaucoup d’ »objets sonores ».  J’ai mon studio alors je peux passer du temps à travailler les matières, j’aime mélanger plusieurs sonorités, souvent des choses plus anciennes avec des instruments modernes.

D’où te vient cette passion pour la musique ? Tu viens d’une famille de musiciens où… 

Non, mais mes parents m’ont toujours soutenu.  mais ce sont eux qui m’ont mis une oreille musicale, et ils m’ont ensuite inscrits au conservatoire. je ne sais pas si c’est un choix conscient, mais j’ai toujours été fasciné par le son, éprouvé du plaisir ,mettre les oreilles en avant. J’ai des souvenirs très forts d’expériences sonores, qui ne sont pas musicales : travaux, métro qui passe,…

C’est ta première fois à La Rochelle ? 

Oui, tout à fait, et cette ville a un cadre magnifique.

Quels sont tes projets ? 

Mes projets, c’est  de faire le plus de concerts possible, d’avoir le plus de temps possibles pour m’y consacrer. J’ai beaucoup de travail, beaucoup d’envie, beaucoup de matières, alors il va me falloir du temps pour organiser tout ça.

Merci du temps accordé.

Et merci à l’organisation du Rock In Loft, pour leur gentillesse.

 

 

L’ITW en douceur avec Athenais

Athenais

Mon petit séjour à La Rochelle pendant les Francofolies  m’a permis de faire une journée spécial Rock In Loft, dans le cadre de la Brasserie des Dames, en plein coeur de La Rochelle et proche du festival. C’est là que j’ai eu la chance de pouvoir interviewer Athénais, que j’avais déjà croisé à Paris, pour sa première date.

Salut Athénais, comment vas-tu ? 

ça va super bien. J’ai enchaîner plusieurs dates, j’ai joué un petit peu à Montpellier, dans un petit festival à Saint Cyprien, donc il s’est passé pleins de trucs depuis, donc c’est génial.

Quand as-tu commencé la musique ?

Ecoute, j’ai commencé à écrire et à composer quand j’étais en Angleterre, tous ces anglais qui étaient devenus auteurs et compositeur, ça me fascinait, alors j’ai voulu faire pareil. J’avais aussi besoin d’extérioriser quelque chose.  j’ai toujours utilisé l’écriture comme une thérapie, pour mettre à plat toutes les émotions, les moments douloureux.

Quelles sont tes influences musicales ? 

Eh bien, pendant mon enfance et au début de mon adolescence, j’écoutais beaucoup de pop et vers mes 14 – 15 ans , j’écoutais beaucoup de chanteuses qui ont été très importantes pour moi comme Fiona Apple, PJ Harvey,… elles sont toutes auteurs-compositrices et  j’écoutais beaucoup leur musique et de voir toutes ces filles prendre le pouvoir, c’est ce qui m’a donné envie d’écrire.

Girl Power, un peu 

Oui, c’est ça. Et il y en a pleins d’autres comme Norah Jones ou Alanis Morissett.

Qui sont tes modèles dans la musique ? 

PJ Harvey, Fiona Apple, Cat Power,…

Est-ce qu’on peut rapprocher ta façon de composer de celle de Taylor Swift ? 

Je ne sais pas…. Je n’écoute pas forcément ce qu’elle fait, après oui, j’entends les chansons à la radio , après je n’entends pas forcément que du bien d’elles.  Mais oui, elle a une façon de composer très intéressante.

Quelles sont les thèmes que tu abordes dans tes chansons ? 

Il y a beaucoup d’histoires d’amour, beaucoup.  Souvent, je prends ma guitare quand je ne me sens pas bien, quand j’ai besoin d’extérioriser des choses quand je ne me sens pas bien , et souvent c’est à cause de mecs.  J’ai une chanson  » Love me More Less » qui parle du fait de ne pas se prendre la tête avec les hommes.  » Love me more less » en gros, ça veut dire  » aime-moi plus ou aime-moi moins » ce qui signifie en gros soit tu m’aimes, soit tu dégages.  ça parle aussi des moments difficiles que j’ai vécu en Angleterre, et ça me permet de passer à autre chose après.

ça te fait quoi de jouer dans le cadre des Francofolies de La Rochelle ? 

je suis super contente, c’est un accomplissement. Il y a trois ans, j’étais là en tant que touriste et y revenir en tant qu’artiste, c’est top.  J’ai joué sur la petite scène du Village des Francofous, et je suis  vraiment très contente, très satisfaite.

Eh bien, merci Athénais pour tes belles réponses.

 

 

Coup de coeur en live : Radio Elvis

Radio Elvis

Un groupe que j’aime particulièrement était en tête d’affiche pour cette édition 2016 : les jeunes Radio Elvis. Il faisait très chaud ce jour-là, c’était presque la canicule alors bravo à eux pour avoir quand même assuré le show.

Un public à chaud, et porte  des chapeaux, pour se protéger de la chaleur dans la fosse, mais j’étais confortablement installé sur la balustrade.  Pierre, Manu et Colin ont commencés le concert avec  » Solarium » et sa mélodie rock. le public a l’air timide, mais tout du moins connecté au groupe. Mais bon, c’est vrai que ce n’est pas facile de passer avant les Insus et d’ouvrir pour eux, avec cette chaleur. Pour autant, ils savent faire le show et donner du plaisir.   » La route » prend la suite, je les regarde des étoiles dans les yeux. . Ils sont bons en live, et ça se sent. Le public est réceptif.  On enchaîne avec  » Juste avant la ruée »  tout doux. Le texte en français s’ajuste à merveille avec la mélodie , bien rythmée. La musique me touche et me fait frissonner.  J’aime la beauté de leur texte, la joie des mots que Pierre prononce.

Et puis, moment de pause où Pierre se confie sur leur rêve commun, de jouer sur la grande scène des francofolies, un rêve qui est en train de se réaliser. Ce petit moment, même s’il est très rapide, démontre à quel point Pierre est quelqu’un d’humain et d’entier. Toujours croire en ses rêves, toujours. Celui qui nous dit le contraire n’a encore jamais essayé.

On reprend le concert avec le puissant  » Au loin, les pyramides », le premier morceau par lequel je les ai découvert. Ils ont une présence sur scène, et , en connaissant les textes par coeur, je suis captivé par leur présence. Ils ont de l’énergie et savent la transmettre.  Sur  » BleuNuit » l’énergie est encore plus présente, ils sont bons, c’est du vrai rock, comme on aimerait en avoir tous les jours.  On enchaîne avec  » Les Moissons » , et le public se lâche, e groupe aussi. On sent que chacun prend du plaisir à chanter, écouter la musique, à partager. C’est un bon moment, et c’est que du bonheur.  Pierre se lâche et entraîne le public avec lui.  C’est un gros coup de coeur en live.  Le groupe nous propose ensuite une ballade en douceur, mais tout aussi rock.  Et puis, Pierre nous offre un solo de guitare, rythmé par Manu et Colin, mais on sent des frissons, de bons frissons.

Radio Elvis, un groupe aussi la musique que les lettres.  Un groupe à suivre, et des talents à découvrir de très près.