Lorsque j’étais à La Rochelle pour les Francofolies, je me suis aussi intéresser aux plus petits artistes, ceux qui méritent quand même qu’on les découvre. Justement, cela a été le cas pour Ilham Project, un projet mené de front par Nina et Omri.
Bonjour Ilham Project, pourriez-vous vous présenter ?
Nina : Bonjour, alors moi, c’est Nina
Omri : et moi c’est Omri
D’où venez-vous ?
Nina : de la région des Cevennes, à coté de Montpellier.
D’où vient votre passion pour la musique ?
Nina : En fait, j’ai eu une carrière de danseur, de mes 4 ans jusqu’à mes 22 ans, réellement de mes 13 ans jusqu’à mes 22-23 ans . Et puis, j’ai eu des problèmes de dos, et en fait, je chantais toujours, en secret. Et puis, quand ma carrière est tombé à l’eau, il y a eu comme un déclic. J’avais un copain qui était batteur de Clarika et je le suivais en tournée. Et quand j’ai vu Clarika sur scène, je me suis dit : » Mais attends ! C’est vraiment ça que j’ai envie de faire » et puis après, je suis parti en voyage, car je finissais cette relation avec cet homme. Je suis parti en voyage, avec ma guitare sur le dos, pour me retrouver autrement qu’à travers la danseuse que j’étais, et puis petit à petit, j’ai fait la rencontre d’Omri, et j’ai pu réaliser ce rêve de chanter. Ensemble, nous sommes Illham Project.
Et que signifie Illam ?
Nina : C’est un mot arabe qui signifie inspiration.
Ce qui signifie que vous êtes inspiré l’un par l’autre ?
Nina : Oui, c’est sûr , je pense que nous avons été des muses l’un pour l’autre. Après, nous sommes inspirés par la vie, par le monde, par les gens.
Omri : Je trouve l’inspiration partout, je trouve chez Nina, je trouve chez toi, je trouve partout. Dans le monde, et dans la vie.
Est-ce que vous pourriez me parler plus en détail de votre projet ? De votre EP . Nina, tu as une voix assez puissante.
Nina : Alors, oui . Dans cet EP, j’ai un petit peu fait le deuil de la mort de quelqu’un, qui est mort assez brutalement , à 29 ans, c’était vraiment un ami très très proche, et je ne m’y attendais pas. En parallèle, avec Omri, on avait un peu tourné en Europe et de se stabiliser sur la route, en Israel, on était sur la route, mais plus au gré de la magie de la vie. Et ensuite, nous avions décidés de nous poser, d’installer un peu plus le projet, et de profiter de la scène française, et puis profiter du réseau. En fait, on a commencé à créer cet EP, et puis il y a cet événement qui est arrivé, et cela a été une grande source d’inspiration, sur les thèmes de la vie, de la mort aussi le fait qu’on ne peut pas exprimer les choses qu’avec des mots, c’est pour ça que je chante beaucoup, dans une langue inventé car j’ai l’impression que c’est la langue de mon coeur, et mon coeur n’a pas forcément les mots pour exprimer ce qu’il ressent. Il y a deux titres en anglais, mais les autres titres sont dans une langue inventé, à part Omri qui rappel dans son langage. Je suis vraiment aller à la quête du langage chanter, des sons.
Omri : Il faut savoir qu’on avait sortis trois titres avant celui-là, mais il y avait toujours quelque chose qui n’était pas tout à fait mûr. Je suis quelqu’un qui a des exigences et beaucoup de rêves, et au niveau du son, ce n’était pas possible avec les moyens qu’on avait avant. Maintenant, on a décidé de mettre plus de moyens pour pouvoir mieux le réaliser, mettre plus de sons. On a mixé pendant longtemps avec notre igné son, et c’était une belle expérience, très intense.
Quel sont la suite de vos projets après les Francofolies ?
Nina : on a une envie d’explorer le visuel de notre projet avec les gens autour de nous, on a aussi une tournée en Inde qui se prépare vers décembre-janvier, on est invités en Inde et on va voir un peu ce qui va se passer là-bas. on a aussi la vision de créer l’album, et on va voir comment on va tisser tous ça, sur la route.
Merci beaucoup et longue vie à vous.