Soirée Halloween au Pan Piper en hommage à Frank Zappa, avec Longueur d’Ondes

Longueur d'Ondes

Vous devez sans doute vous demander ce que j’ai pu faire pour Halloween. Certain vont en soirée avec des potes. eh bien, moi je vais en soirée musicale avec le magazine Longueur d’Ondes.  Je connais tellement bien la salle pour y être aller pleins de fois que chaque recoin et la scène n’ont plus de secrets pour moi. Je pense même que c’est la salle de Paris où je suis le plus allé.

Une soirée en hommage à Frank Zappa, une légende américaine, très connue pour ses travaux de divers sortes : rock, jazz, ainsi que musique classique.  Le public est conquis, on passe d’un univers à un autre. Le public se laisse aller. Un peu d’alcool pour bien démarrer la soirée.

Stéphane Montigny au Trombone, il y a beaucoup de souffle et d’énergie et on voit qu’il le fait avec passion,  assise au bord de la scène, j’observe.  On a droit un solo, moment de chant, puis solo de basse, mais on compte aussi du violon avec Benjamin Violet. Un instrument que j’ai découvert depuis peu et que j’ai appris à aimer.

On a aussi la présence exceptionnel du groupe L.E.J ( Lucie, Elisa, Julie) qui a enflammé le web l’été dernier. Des voix incroyables, elles ont chacune leur petite personnalité, et c’est agréable à entendre. Nous avions aussi une partie du groupe français Tryo comme son guitariste Manu Eveno. Donc autant vous dire que pour les artistes, cela envoyait carrément !  Soirée Halloween de folie avec des costumes qui sortaient de l’ordinaire, et des étoiles dans les yeux, bien sûr.  Avec un peu d’alcool mais beaucoup d’ondes positives. On désigne Mr et Mrs Halloween sur scène, avec des costumes qui sortent du cadre.

Le meilleur pour la fin : Une session Jam entre guitaristes. Timidement, j’ai levé la main parce que, oui, on a qu’une vie alors autant en profiter maintenant !  Dans les coulisses, je tentais de reprendre calme, mais quand fut mon tour de venir sur scène, j’ai joué le jeu, sans me poser trop de questions, et apparemment, j’ai bien joué parce que on est venu me féliciter à la fin.  Ce fut très rapide, mais intense.  Et c’était assez spéciale d’être la seule femme à tenter l’aventure.

Encore une fois, Merci à Longueur d’Onde pour tous ces bons moments que l’on partage ensemble.

Disquaire Day: soirée concert avec le label Heavenly sweetness

Heavenly Sweetness Le Disquaire Day, c’est la journée internationale des disquaires, une profession que j’admire beaucoup, et qui ne devrait jamais disparaître parce qu’avec l’avancée technique, les disques sont de plus en plus numérique ou informatique, et je suis pour que les disques physique  continuent d’exister,  j’aime les toucher physiquement et j’adore les vinyles . Et, pour l’occasion, le label Heavenly sweetness organisait une soirée avec tous ses artistes au Studio de l’Ermitage , dont Guts et Sly Jonhson. E j’ai eu l’honneur d’y assister grâce à Guts. Après le concert de jeudi soir, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour reprendre mes esprits avant de repartir pour cette soirée, mais peu importe, j’adore ma vie comme elle est .

C’est la première fois que je participe au Disquaire Day mais pour moi qui soutiens l’industrie du disques et le marché de la musique, c’est une formidable occasion de faire de nouvelles découvertes musicales et de découvrir ou redécouvrir des classiques.

Il y a  de très bons artistes sur ce label, mis à part Guts, j’ai quand même eu quelques gros  coups de coeur comme Leron Thomas, avec qui j’ai discuté au début de la soirée , en anglais. D’ailleurs, c’était vraiment comique parce que lui me disait  » pardon pour mon français » et que je répliquais d’un ton enjoué  » Oh non , mais tkt ! Je pratique mon anglais ! »

La soirée a été encore une fois superbe, placé sous le signe de la joie et de la bonne humeur.  Leron Thomas gère en live avec une voix de jazzmen et un son de malade. Il vient de New York alors c’est un peu comme s’il amenait cet esprit-là pendant sa prestation, New York étant une chouette ville pour la richesse musicale, dans le domaine du hop-hop et du rock. Tout comme Sly Jonhson, chacun nous fait danser à sa manière, et c’est une soirée où l’on s’amuse comme des fous.  D’ailleurs, lorsque j’aperçois Guts, je lui dit en riant :  » Eh bien, en fait il y a de très bons artistes sur ce label  » et à lui de me répondre :  » Je ne te le fais pas dire ».

Guts et Franki, le gérant du label, sont là pour mettre l’ambiance et chauffer le public, lui demander s’il  veut encore, toujours plus de musique. En passant par le jazz avec Leron Thomas, on découvre les différents artistes que possède le label avec chacun sa marque de fabrique et son petit côté en plus. Il y a un aspect plutôt rock avec le rugissement d’une guitare qui se mélange à l’univers jazz dans la prestation de Leron Thomas , mais ça me plaît. J’ai aussi beaucoup aimé  Vampea, un très bon rappeur que j’ai pris plaisir à entendre, il nous invitait bien dans la danse et c’était vraiment sympa.

Oui, j’aime bien le rap, mais tout dépend de l’artiste, il faut qu’il me touche suffisamment personnellement, et cela a été le cas. Mary- May a aussi repris le morceau  » Open Wilde » de Guts et c’est peut-être bien le gros coup de coeur de la soirée.

Un passage obligé par  » Man Funk » avec Keron Thomas à la trompette, et on s’en donne à coeur joie.

Tout d’abord parce que j’aime beaucoup sa voix. Découverte au New Morning grâce à Guts, je l’ai revu jeudi soir et je la retrouve en live ce soir-là. La musique colle parfaitement bien avec sa voix, et elle a vraiment donnée vie à à la chanson.  Elle en elle-même est vraiment une fille adorable, je conseille vivement de la suivre. Un charisme, une belle voix, du talent, elle a vraiment tout pour réussir. Et j’ai aussi eu le privilège de découvrir les différents artistes que le label propose, tous très bons. ( Bon après, j’ai forcément mes petites préférences mais c’est comme tout)

Sly Jonhson fait aussi partis de mes coups de coeur musical, Guts est là pour faire chauffer le public, pour se mettre dans l’ambiance et se fondre dans la foule. Quand Sly Jonhson est en live, tout le monde danse, j’essaye de capter au maximum les émotions, tout ce que je ressent, et c’est sans aucun doute de la joie que j’ai au fond de moi. Mary-May l’accompagne au choeur, elle danse, elle installe l’ambiance sur scène et, lorsque l’on est devant la scène proche des artistes, on sent bien ce sentiment, cette envie d’être là et de donner du plaisir, tout en essayant  de bien faire les choses. Se laisser aller en douceur, sans toutefois se mettre trop de pressions bien entendu.

Parce que, oui, ce soir-là, j’ai compris ( Mais je l’avais déjà compris il y a un petit moment déjà, ça ne fait que me le confirmer) , qu’il faut donner de l’amour pour faire venir l’amour à nous. Dés la fin du concert, je me suis précipité dans les bras de Guts pour le remercier. C’est vraiment quelqu’un de super ! Et en guise de cadeau, il m’a offert un vinyle de « Hip Hop After All », un beau cadeau de sa part mais aussi la plus belle des façons pour marquer l’emprunte de mon premier  » Disquaire Day »