« Take me down » le nouveau clip de The Pretty Reckless

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On l’attendait  avec impatience le nouveau clip de The Pretty Reckless, et il est enfin  là. Le clip de la chanson  » Take me down ». Assez surprise, en fait, parce que le clip est plus mature, et plus classe aussi. Il ne ressemble pas à celui de  » Going toHell » ni à  » Heaven Knows « et pourtant, on sait que Taylor adore les métaphores dans la religion.

« Take Me down » est filmé comme un film, un peu à la Marylin Monroe. On assiste à l’enregistrement d’une chanson ( donc logiquement, celui de  » Take Me down »), il y a une esthétique particulièrement travaillée dans cette vidéo. Les plans de Taylor avec le micro me rappellent le clip  » Same old Love » de Selena Gomez, quand elle-même chante avec ce micro.

Il y a des plans sur chaque musicien : Ben et la guitare, Jamie et la basse, Mark et la basse, et c’est cela qui est chouette. Taylor, elle, donne le ton et n’hésite pas à jouer de la guitare, parfois ajouter quelques notes de piano, provoque avec classe et chante, de sa voix rocailleuse.   Taylor n’est pas seuleument une chanteuse, c’est aussi une formidable musicienne. C’est un clip élégant, classe, chic.  à la fin du clip, on découvre Taylor endormie, épuisée par tant de travail.

Je tiens à féliciter l’équipe de tournage, en plus du groupe, parce que, pour le coup, c’est vraiment bien filmée, et les images sont un plaisir pour les yeux.

Pour ceux qui ont connus Taylor quand elle était plus jeune avec son premier album et ses apparitions choquantes ou avec le clip de GoingtoHell , elle a 23 ans aujourd’hui, et elle est prête à user à nouveau de son charme pour se construire une nouvelle image, celle d’une chanteuse de rock élégante et sexy, qui sait ce qu’elle veut avec son groupe de rock.

 

Chronique : « Seasons » de Charlotte Savary

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Dans une semaine sortira le nouvel album de la chanteuse Charlotte Savary «  Seasons » qui a été écrit au fil des saisons, selon l’inspiration du moment. J’ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec cette jolie jeune femme à Paris, qui regorge de talent. « Seasons », c’est une histoire d’amour au fil des saisons, dans la douceur et la bienveillance, que je vous laisse découvrir.

On commence avec « A movie   » en douceur, la voix de Charlotte raisonne, comme pour annoncer la couleur de l’album. Elle chante en douceur et nous offre la chaleur de sa pop-indie. Dés les premières notes, je frisonne. Elle sait transmettre des émotions avec sa voix.

«  Bye-Bye (Summer)» raisonne comme une fin d’été. Les mélodies sont travaillées et nous plongent encore un peu dans la fraîcheur estivale. Sa voix est une caresse et nous fait frissonner, la musique nous plonge dans un jardin d’enfant, avec sa voix à la fois adulte, qui nous hypnotise. La fin de l’été se fait tout en douceur.

«  Under Your Skin » nous fait penser en automne, puisque c’est la saison qui vient après l’été. L’automne, cette saison où on a envie de se jeter dans les feuilles qui tombent des arbres, la saison où les arbres perdent leur feuilles. C’est une chanson qui a aussi une couleur automnale.

«  Coming Home » annonce la fin de l’été, le retour à la maison. C’est un texte qui explique la fin d’une relation. Une relation qui a battut de l’aile tout l’été et qui se termine, comme l’été. Cette chanson est peut-être celle que je préfère. Sensible à sa voix, et à sa musique, Charlotte Savary est une très jolie découverte.

« The Fall » nous fait à nouveau passer en automne. J’ai l’impression que la chanson parle des feuilles qui tombent, celles qui tombent naturellement. Sa voix me procure des frissons. Sur ce morceau, c’est sa voix qui est impressionnante, elle monte dans les aiguës, et elle s’associe à merveille avec le rythme que la percussion donne.

« A While » nous propose une plongée dans l’hiver. L’hiver recouvert de son manteau blanc. Charlotte murmure sur ce titre, comme si elle murmurait au gré du vent d’hiver. La musique a une place importante, au sein de cette chanson. Cette chanson me touche, son timbre de voix s’accorde avec la musique, aussi belle que douce. C’est beau, c’est très beau. On est transportés dans une forêt blanche, recouverte de neige.

«  Oh Rose » raconte une petite histoire. On pourrait l’associer à l’histoire de la couleur rose, sa voix est comme une caresse, et puis quand l’instrument vient à son tour, ça donne une harmonie parfaite. Le rose, c’est la couleur de l’été, de la joie et de l’amour, c’est ce que Charlotte a voulu transmettre à travers son album. La musique, entre le classique et sa personnalité à elle que reflète sa musique, est aussi romantique que belle.

« Winter  ( what you see below the ice) » a été écrit en hiver. On plonge en hiver, dans un endroit désert par la saison. Seule face à l’hiver, on réfléchit. L’hiver peut être un ami, la voix nous invite à marcher au bord d’un lac, seule face à l’élément.

«  Your love means nothing » nous raconte une histoire d’amour, accompagné par des trompettes. On a envie de chercher l’amour, mais un amour en douceur. En douceur et avec le temps. Etre heureux, trouver son rythme, comme nous l’invite à le faire la musique.

« Father, Further » est si douce, qu’on pourrait être en automne. La saison en douceur. Dans ce morceau, on sent que la musique a un lin avec le beau temps. Le temps de l’automne, la musique rugit de temps en temps quand l’artiste laisse entendre «  Lesten to Me Now ».

«  Spring Time  ( is here for love making)» nous parlera de printemps. Un printemps ensoleillé, et en douceur. La voix et la musique nous invitent à danser pour fêter l’arrivée du beau temps. Au printemps, tout renaît, comme la chanson semble nous le dire : la vie, mais aussi l’amour. La musique nous fait entrer dans la danse, en douceur.

« What do you do » nous invite à danser, la musique est plus rythmée, plus dansante, ça me fait penser à de la country. Après le printemps, la chanteuse nous propose une soirée dansante en été, sur la plage. J’aime bien l’écriture, et la thématique qui s’en dégage. Le rythme, et l’atmosphère que dégage cette chanson. Elle fait partie de celle que je préfère.

« The Stereo » nous propose une ballade en automne, une ballade sur le dos d’un cheval, au bras d’un jeune homme. La musique qui se dégage à ce côté country, que j’aime beaucoup. Mais cela pourrait être tout aussi bien une invitation à regarder les étoiles, pour rêver.

Cet album est beau, très beau. Charlotte Savary est un véritable coup de cœur musical. Entre émotions et frissons, cet album nous ravit. J’aime ce disque, et je vous le recommande. Un amour se dessine au fil du voyage au fil des différentes saisons.

Elle sera en concert le 6, le 7, et le 8 octobre dans différents endroits de la capitale. Choisissez votre date, et découvrez cette belle artiste !

« Recto Verso » est un billet pour le Paradis

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Le groupe français Paradis a sorti son 1 er album «  Recto Verso », et je vous propose de le découvrir à travers ce rythme qui bouge, cette petite analyse.  La scène électro française va pouvoir compter sur le groupe Paradis pour ses soirées endiablées.J’ai découvert le groupe avec «  garde le pour toi » que j’ai immédiatement adoré, et je les avais vus lors d’une soirée privée au Yoyo en mai dernier. Coup de chance pour la bienséance. Depuis 2013, le groupe travaille sur cet album qui, il faut l’avouer, mérite son attente.

On commence le disque avec «  Instantané », une chanson avec des sons estivaux, des mots en français et donne envie de danser. Tout est instantané, la vie ne se calcule pas. Le groupe nous fait danser, et nous berce avec cette voix en douceur. «  Recto Verso » commence avec un peu de piano, et puis ça se complète avec un rythme et une percussion bien présente. Le texte vient ensuite. Le morceau parle de la vie, des gens, nous avons tous une partie un peu recto verso. L’envers du décor, l’envers de ce que nous montrons. C’est un texte qui me touche beaucoup. J’aime aussi beaucoup le solo de la trompette, ça donne un côté assez soft au morceau. Un peu comme si, en plus de l’électro, ils avaient voulu rajouter du jazz.

«  Quand tu souris » est un titre beaucoup plus centré sur le texte que sur la voix, mais le groupe a cette facilité de te donner des frissons, peu importe le son qu’ils produisent. «  Quand tu souris » est un titre qui, lui, nous donne le sourire. Harmonies parfaite et subtile, justesse dans la mélodie, les rimes et l’exercice de style, Paradis nous emporte au loin.

«  Toi et moi » me fait frissonner, avec sa musique et ses paroles. On se plonge au bord d’un lac, en compagnie du groupe, dans un coin du Paradis. C’est comme si l’un des garçons venait nous chercher pour nous emmener au Paradis ou au Septième Ciel, avec les anges. La musique donne me donne des frissons. «  Mieux que tout » nous entraîne sur une plage avec des cocotiers, et nous invite à danser, mieux que tout, c’est aussi mieux que ce qu’on peut avoir. La musique nous fait frissonner et nous donne l’impression d’être encore en été.

«  Trop de choses à mélanger, à expliquer ». C’est comme ça que commencer le titre, pour nous emmener en voyage. «  Garde-le pour toi » me fait toujours autant d’effets, c’est le premier titre que j’ai entendu du groupe qui m’a donné un premier aperçu du talent que ces jeunes renfermaient. Je ne peux m’empêcher de chanter les paroles, preuve que cette chanson m’a bien fait de l’effet.

«  Miroir » sonne comme une chanson douce, avec des mots doux. Celui qui chante s’adresse à quelqu’un en douceur, en lui chuchotant ses mots doux à l’oreille. Le miroir, ça peut aussi être cette autre personne dans laquelle on se reflète, cette personne toute douce, dans qui on se retrouve. Et puis, après, la musique devient plus présente, plus entraînante, mais on entraîne cette personne en secret. Et pourtant, on ne peut pas y échapper, à ce miroir. Comme si cela était écrit.

Le disque propose une deuxième version de la chanson «  Miroir » mais différente. Autre rythme, autre ambiance, autre histoire. C’est une invitation, pas une fuite.

Un rendez-vous au paradis, avec les anges. La musique est chill, et électro. On a le sentiment d’être toujours en vacance. Paradis fait une reprise de la chanson « paradis ».

Amusant de reprendre une chanson nommée paradis quand on s’appelle Paradis. Un paradis sur les nuages en sucres, ou les cocotiers, avec des anges. A voir comment on se le représente. Rendez-vous au Paradis, donc, avec une âme nettoyée, C’est l’histoire d’un amour avec un ange, rendez-vous au Paradis, pour le jugement dernier. J’aime la musique électronique, mais pas trop, qui nous donne le sentiment d’être en vacance. On est tentés par un ange, cette tentation est tellement forte qu’on la suivrait même en enfer. J’aime ce thème où il est question de la tentation entre le paradis et l’enfer.

«  De semaine en semaine «  est un titre qui mêle avec brio le chant et la musique, dans une harmonie parfaite. La musique me fait penser à des voyages sur des îles. «  De semaine en semaine, cette boucle qui tourne à perdre haleine », mais à chaque nouvelle note, on a envie de danser et de se laisser porter. La mélodie rentre facilement en tête, les paroles aussi. J’aime ce titre, les paroles sont positives et transmettent de bonnes ondes.

«  Contours » est beaucoup plus doux que les premières chansons du disque, mais c’est sans doute une volonté de redescendre vers la douceur. Le contour des yeux, les contours des lèvres, ou tout simplement le contours du corps féminin. La voix qui raisonne nous transporte, et nous libère, libérer des idées noires. La musique nous transporte en douceur. Elle nous transporte au milieu d’un couloir, d’un bouloir sombre et au bout nous attend la lumière des projecteurs.

« Chacun pour soi » clôture un bel album, en rythme et en danse. Mais c’est une chanson qui parle de quelqu’un de sensible, solitaire, qui pense par lui-même. J’aime la beauté de la musique. «  Il ne s’attache qu’aux illusions, on lui dit que la vie est belle t que la vérité put attendre » Ce qui découle de ce texte, c’est une envie de demander pourquoi, de se révolter, mais en douceur. J’aime comment sont assemblés les différents mix et sons. Une belle façon d’être soi-même.

Cet album m’a fait frissonner, toucher, et encore frissonner, c’est un bel album. Autant au niveau des textes que des mélodies, on a le sentiment d’avoir touché le paradis et la beauté, le groupe a plongé dans la sensualité.

Wevibes Festival à la Flèche d’or

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J’ai eu la chance de participer à la première édition du Wevibes Festival qui se déroulait à la Flèche D’or, un projet ambitieux qui rassemble des jeunes professionnels et des artistes. Ce qui est également beau, c’est que c’est aussi un festival à but écologique . Mais avant tout, ce festival a eu une ambiance « colonie de vacance » sur un week-end, où nous étions réunis tous ensemble.

Jour 1 : C’est ce soir-là que nous pouvions voir la chanteuse LikesBerry, venue défendre son EP sur scène. Elle est accompagnée de sa guitare, et nous propose une palette guitare-voix. Elle a une joli voix, elle sait bien harmoniser le tout. J’aime bien ce qu’elle fait . Elle arrive à entraîner le public avec elle et à le transporter, et n’hésite pas à dire que c’est une personne originale. Elle est adorable, mignonne et elle a du talent.

Ce n’est pas facile d’ouvrir pour une première édition, mais elle y arrive avec brio. Elle enchaîne un duo avec French Tobacco, avec la reprise de «  On my way ». J’aime bien son univers aussi doux que pop. Il y a des morceaux vraiment sympa comme «  Danser pour toi » avec un bon rythme et un besoin de danser. Entre chaque morceau, elle racontait l’origine de ses chansons, le contexte dans lequel elle les avait écrites, et j’ai trouvé ça intéressant

J’ai aussi adoré «  On a mangé le soleil » et sa mélodie communicative, quand le public chantait avec elle, c’était beau, on a dansé, il y avait cette fraîcheur estivale pour un dernier week-end d’été. Le set est folk, elle nous transmet une énergie chaleureuse et estivale.

On enchaîne ensuite avec French Tobacco, il commence avec une de ces compositions, commence à ambiancer le public, et il enchaîne avec une reprise de Johnny Cash. Il a l’allure d’un rocker interdit, un rocker qu’on aimerait suivre au bout du monde. «  The drums » chanson de son EP, qui aura bientôt son clip, nous fait danser et nous rappelle un peu l’été, tout en nous emmenant en Angleterre.

L’artiste nous fait partager de bons moments et nous propose un set pop-rock, accompagné par Pieapple, un DJ qui joue merveilleusement bien de la guitare. Coup de coeur en live, c’est un vrai plaisir de revoir French Tobacco en concert.

Ginkgoa est un groupe à plusieurs facettes. Les musiciens sont français, la chanteuse est afro-américaine et est originaire de New York. Elle bouge, elle danse sur scène, c’est de la musique populaire comme on entend dans les films d’autrefois, mais ça reste fun. Ils sont originaires de Paris et New York. L public est à fond, on chante, on frisonne. On est rassemblés. Il y a une belle énergie sur scène, qui se transmet, et on frisonne. «  Who Cares » nous donne le sentiment de passer un merveilleux moment ensemble. On saute, on danse, c’est vraiment l’euphorie de la soirée. Il y a du talent, du vrai.

Pieapple prend la suite. C’est un DJ qui fait de la guitare, qui fait des sons électro, parfois on est plongé dans l’univers des années 80. La foule est en délire, on profite. C’est un samedi soir, un peu particulier. Le DJ fait monter la température et nous embarque dans un voyage à travers le temps, celui des années 80.

Pour finir la soirée, c’est Cézaire, à 00 h 15, qui fait danser les foules. L’ambiance boîte de nuit du samedi soir.

Jour 2 : On commence avec le groupe Red Money. Le groupe se compose de deux musiciens, Laure et Arnaud qui ont une sacrée oxygène rock’n’roll. La voix est rocailleuse et un peu provocatrice, tout ce que j’aime. Le groupe nous propose un vrai concert de rock, comme on en voit plus souvent. Des mélodies travaillés accrocheuses et des sons qui font penser à du Garage rock. Quelle énergie ! Il y a des frissons, et une communication avec le public. Ça, c’est du vrai rock’n’roll, comme je l’aime ! C’est un coup de cœur en live, j’aime ! Et puis, c’est aussi une claque, une vrai claque en live. Vous l’aurez compris, j’aime et je ne peux que vous le recommander. Le groupe enchaîne ensuite une reprise d’Iggy Pop. Un classique revisité, avec de l’énergie et une guitare enragé, j’aime et je frisonne. Les musiciens sont des parisiens, qui se sont installés à Tours, ils sont en préparation de leur second album, qui devrait être enregistré aux Etats-Unis.

Slap, un groupe de trois filles avec un style pop-rap-électro, à la cool. Un peu comme à la façon de L.E.J. Bonne ambiance, il y a des titres intéressants, mais je ne suis pas fan. IL y a une communion avec le public, mais sans plus.

Le second coup de cœur de la soirée, c’est pour Selim alias Joseph Chedid. Un 1 er titre rock, et entraînant. Doux sur les bords. Le public est inter-générationnelle, et se laisse emporter. Des frissons me parcourent. Quelle bête de scène. Du bon rock français avec des textes dans la langue de Molière. J’aime sa voix, son charme et ce qu’il dégage sur scène, c’est un véritable coup de cœur.

Il alterne entre anciens et nouveaux morceaux. Entre pop suggestive et rock indé, en nous invitant à boire des bières. Un entre-deux, en somme. «  Les sirènes » est un titre pop qui nous donne envie de chanter et de partager avec lui. On chante aussi pour «  l’infini » une belle énergie en tout. C’est positif et communicatif. Pour les deux dernières chansons, c’est rock et on le sent.

A la fin du concert, j’ai croisé Joseph,  qui n’a pas hésité à me prendre dans ses bras quand je l’ai remercié. Un moment humain. Voilà, plus qu’un coup de cœur musical, c’est un coup de cœur humain.

Shake Shake Go clôture cette belle édition en beauté, avec une pop énergique et son style indie-folk. Des rythmes travaillés et une voix originale. IL y a une belle énergie, et une communication avec le public. On saute, on danse, ils savent nous transmettre la bonne énergie. Des percussions, de la batterie, une voix, et une énergie débordante, c’est la recette de Shake Shake Go pour nous faire danser. Il y a eu un très beau moment de partage sur  » We are Now », c’est une jolie surprise en live. On passe un agréable moment avec eux.

Cette première édition du Wevibes Festival a été une réussite ! Encore bravo à Laura et à toute l’équipe. Un jeune festival qui a de l’avenir. Un grand merci aux artistes pour ces bons moments.

Mat Hood charme avec  » With you ( chez moi) »

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Mat Hood nous présente son nouveau single «  With you (chez moi) « avec des sonorités pop-rock, des mélodies entraînantes et des rythmes qui donnent la pêche. Mat Hood, le petit protégé de mon ami Théo, qui risque fort de faire parler de lui.

Un titre qui sent encore la douceur de l’été, la douceur que l’artiste dégage. Sur le point de vue du texte, on pourrait peut-être penser que «  chez lui » c’est sa Pologne natale, j’aime bien les arrangements, ceux du premier couplet, suivis des paroles.

Avec une bonne partie chanter en français, et le refrain en anglais, l’artiste s’impose comme un musicien incontournable de la jeune scène française.

La musicalité du refrain recherché me transporte, et procure des frissons. Sa voix, aussi douce, donne clairement envie de partager un moment avec lui. Pas de doute, Matt Hood est l’artiste à suivre en 2016.

«  With you » donne envie d’écouter la suite, et j’attends l’album avec impatience, prévu pour avant la fin de l’année.

Matt donnera un concert le 8 octobre à l’international,  pour la release party de son single le 8 octobre, soyez au RDV !

Découvrir le titre

Playlist Septembre

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Le mois de septembre est passé vite, trop vite à mon goût, mais il reste tout de même inoubliable. Avec trois festivals couverts ce mois-ci et de belles rencontres, je ne suis pas prête de l’oublier. Alors, pour faire un petit bilan du mois, je vous propose mes coups de cœur musicaux.

Kaiser Chiefs avec « Oh My God » et «  Ruby ». C’est un groupe de rock anglais, que j’ai découvert grâce Marie Lopez, et que j’ai eu la chance de voir à Lollapalooza cette année, et quel bon moment de rock j’ai passé. Je confirme aussi l’ambiance live et rock, pour le nouveau morceau «  Hole in my soul »

«  This House is not for sale » de Bon Jovi. Cette année marque le retour de Bon Jovi, un groupe américain que j’adore et dont je suis totalement sous le charme.Le clip qui illustre la chanson représente une maison abandonnée qui n’est pas « à vendre »

Une fois rentré à Paris après Berlin, j’ai revu en vidéo grâce à Arte, le concert de la violoniste Lindsey Stirling, et je suis tombée sous le charme de sa performance, mais aussi de sa musique, dont je ne peux pas me passer maintenant. Coup de cœur pour la chanson «  The Area » où le clip propose de la dance, on alterne donc des parties de danse et rythmées. C’est tellement beau que je vous recommande cette artiste au talent pur, c’est magnifique, et ça me fait frissonner. Aussi bonne en collaboration quand quelqu’un chante que seule.

On marque aussi le retour de Green Day avec «  Revolution Radio ». Un rock toujours plus enragé et rebelle, c’est la marque du groupe depuis le début. Mais les mélodies sont plus entraînantes, plus matures aussi. L’album sort le 7 octobre. Enfin, bref, j’ai hâte de pouvoir entendre tout ça.

«  Take me down » de The Pretty Reckless. Le groupe nous propose un nouvel album «  Who you Selling For » avec un nouveau style musical qui est le hardrock métal. Taylor Momsen a toujours ce timbre de voix qui a fait son charme au début, mais plus pousée, et on sent plus de maturité. Le groupe sera de passage à Paris le 3 octobre, pour défendre son album sur scène.

«  Druke love » Red Money . J’ai vu ce groupe en live aux Wevibes Festival et quelle grosse claque j’ai pris. C’est féminin, c’est rock, et c’est sensuel. Je ne peux qu’adhérer quand un groupe de rock a une femme qui chante. Voir le groupe en live sans avoir d’apriori, c’est vraiment une jolie surprise, croyez-moi.

«  Kill Em with Kindness » de Selena Gomez. La jolie Selena, que je me réjouissais de voir sur scène cette année, a annulé sa tournée pour raisons de santé. Comme je la comprends. C’est une jeune femme courageuse qui est un modèle pour beaucoup d’entres nous. Elle dégage quelque chose d’humain et de sincère. Et cette chanson fait parti de celles qui montrent sa maturité artistique.

«  Bad Girl » Avril Lavigne. C’est LA chanteuse de rock qui m’a fait aimé la musique et surtout le rock en particulier, Avril Lavigne a participé à la B.O du film Suicide Squad qui est sorti cet été. Ne l’ayant pas vu mais je regardais beaucoup de critiques pour êtr dans l’ambiance, je ne peux pas en juger, mais Avril Lavigne colle parfaitement à l’ambiance du film

« Bright Side » de Mozambo. Ce sont les musiciens les plus adorables que j’ai pu rencontrer. Ils font de la musique chill, posé, dansante, qui sent l’été et le soleil. Entre électro et rock, ils ont trouvés leur style et savent nous faire danser. Pas juste un coup de cœur musical, c’est aussi un coup de cœur humain.

Ce qui m’a beaucoup plus ce mois-ci, c’est de vivre tous ces moments de façon intense et rapide, que des bonnes ondes et des bonnes choses. Ce mois-ci restera mémorable, c’est certain.

Fabulous Sheep au Supersonic à Paris

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C’était un vendredi soir, un vendredi d’été, il a fait chaud et beau. pour une soirée estivale, direction le concert de Fabulous Sheep au Supersonic, haut lieu de la vie parisienne.

Quelle joie de retrouver Timothée, Pierrot, Gabriel, Charles et Jack pour un concert de rock encore plus spectaculaire. Déjà vu au Bus Palladium, j’avais très envie de les revoir sur scène, la salle est pleine, c’est justement l’occasion de voir ce qu’ils ont dans le ventre. Sur scène, ils viennent nous présenter une partie de leur nouvel EP, qui sortira début 2017.

Sur chaque titre, le public semble connecté et très réceptif. On commence avec «  Our Generation », où le public est chaud et entraînant. La chaleur monte d’un cran, et on sent la chaleur humaine qui nous donne tout de suite très chaud.

«  Words can’t explain » prend la suite, et je commence à avoir chaud, très chaud, mais nous nous laissons bercer par la musique. Le public est connecté, et apprécie. Cette ambiance, cette chaleur, il n’y a que dans les concerts de rock qu’on trouve cette ambiance, ce côté psyché. Des garçons polis, ce sont aussi de véritables rockers qui cultivent une image trash sur scène.

On enchaîne avec le titre «  The last will for.. », une énergie rock qui ne cesse de monter, mais qui monte très vite en puissance et qui se lâche. «  Hey Lou ! Silent Radio est un nouveau titre, que je prends plaisir à découvrir en live, l’ambiance du rock psyché qu’ils transmettent me faire frissonner, et on est peut-être tenter, à un moment, de se déshabiller pour avoir moins chaud.

« Loose Control » est un titre fait pour lâcher prise, qui provoque chez toi cette petite révolte enfouie au plus profond de toi et qui te permet de t’exprimer. Le public est connecté et se laisse charmer. La salle est comble, et Fabulous Sheep, pour un groupe qui vient de Béziers, réussit à merveille à faire danser les parisiens. Il y a des titres comme celui-là où on commence par danser une valse, mais une valse rapide et entraînante.

Et puis, on se lâche, on danse, j’aime les voix de Timothée et Pierrot, elles sentent le rock, la sueur, le vécu. Gabriel nous offre aussi un merveilleux solo de saxophone, original pour un groupe de rock, et le public parisien apprécie. Des frissons et de l’émotion, c’st ce que je retiens de ce concert.

Le groupe propose «  Kills me Slouly », un titre nouveau qui me prend de cours, et grâce à qui je me laisse totalement aller, public connecté. Un titre qui révèle tout le talent de ce groupe, qui n’a pas fini de nous surprendre. Surprise, frissons, cette soirée est placé sous le signe du rock’n’roll

Pour terminer, le groupe entame «  Zoo », un nouveau titre qui fait ses preuves auprès du public parisien. Un morceau rock, à la voix rocailleuse et enchanteresse qui nous prolonge dans un univers de sueur et de rock’n’roll. J’aime bien la mélodie, et le rythme, particulièrement bien travailler, qui s’accroche avec la voix. D’ailleurs, ce ne sont pas des voix de jeunes, mais bel et bien de rockers, prêts à tout renversé sur leur passage.

Fabulous Sheep réussit avec brio le pari de ressusciter le rock et d’en être les ambassadeurs. Conquis par le public parisien, aucun doute, ils iront loin.

Mama festival 2016 : ce qui vous attend

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Très heureuse de vous annoncer que je suis accrédité pour le Mama Festival, qui arrivera en octobre à Paris. 3 jours de concert et de conférence les 12 ,13 et 14 octobre, le Mama investit les quartiers de Montmartre et Pigalle. Le Mama Festival, c’est LE rendez-vous incontournable des professionnels de la musique.

Pour les concerts :

Le mercredi 12 octobre, on retrouvera en concert le très élégant Gaspard Royant, mais aussi I AM STRAMGRAM, et beaucoup d’autres. C’est sans doute l’artiste que j’attends le plus, étant tombé sous le charme de son album «  Have you Met Gaspard Royant ». Un live que j’attends avec impatience, donc.

Le jour suivant, c’est-à-dire le jeudi 13 octobre, retrouvez le DJ Douchka, que j’avais déjà vu, il me semble, au Yoyo, lors d’une soirée privé en mai dernier. Mais aussi le groupe irlandais The Academic, que j’ai rencontré cet été à Dublin. Un peu d’Irlande à Paris, ça va être vraiment sympa.En After des concerts, je retrouverais aussi l’ambiance du Rock In Loft qui se tient cette fois en soirée , et d’ailleurs, c’est toujours un plaisir d’y aller, à partir de 21 h.

Le vendredi 14 octobre, on retrouve la fine équipe, Cosmic Boys et les artistes, tous aussi talentueux les uns que les autres.  La fine équipe dont j’entends beaucoup parler bien sûr, des DJ plutôt sympa et que j’ai hâte de découvrir. Un vendredi soir au top, donc, qui annoncera une belle soirée parisienne.

Coté conférences et intervenants :

Le mercredi 12 octobre, on notera la présence de Chris Wright, co-fondateur du légendaire label Chrysalis en conversation avec Jeremy Lascelles de Blue Raincot Music.

On retrouve Pascal Nègre, pour une keynote, le jeudi 13 octobre. Ancien Président d’Universal pendant 18 ans, il viendra partager son expérience, et sa vision de la relation artistes/producteurs. Ce même jour aussi Alison Wenham, directrice de WIN participera au Sommet Mondial des Indépendants. Le vendredi 14 octobre, on retrouvera Matthieu Pigasse, CEO de Lazard France, et Président des Nouvelles Editions indépendantes (les Inrockutibles et Radio Nova), et des Eurockéennes pour une keynote.

Eric Baptiste, directeur de la SOCAN pour une Keynote le vendredi 14 octobre.

Sans oublier Mama Invent avec :

La présence de 9 opérateurs du secteur du cashless et de la billetterie. Le nouveau modèle économique des festivals.

Ses 50 prestataires innovants et organismes de soutien à l’innovation

3 jours d’immersion musicale en « Son 3D » avec « Séquences » de nouvOson de Radio France et CultureBox.Le festival verra aussi la réouverture de l’Elysée Montmartre, salle mythique pour les concerts et l’entrée du festival.

De la nouveauté, donc, mais aussi de l’innovation. Cette édition promet d’être riche !

 

« Ciao Ciao » la pépite d’Athénais

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Petite princesse de la folk française, j’ai croisé Athénais quelques fois cet été, entre Paris et la Rochelle. C’est donc une joie de la retrouver en musique, pour vous parler de son premier EP intitulé «  Ciao Ciao » qui sortira le 30 septembre. Des morceaux aussi folks que pop, des morceaux qui donnent envie de sauter, ou de se laisser bercer. La saison de l’automne approche et son disque arrive pile au bon moment. Alors soyez prêts parce qu’Athénais nous embarque dans son pays des merveilles :

On commence avec Little Miss X, un titre que j’ai découverte en live. La musique est tout de suite captivante, et nous propose d’entrer dans une maison de poupée, pour danser ou prendre le thé. Il y a une jolie base musicale, et un excellent rythme. Sa voix, aussi douce qu’entraînante, est une caresse, une douceur pour nos oreilles. Elle nous entraîne dans un univers, où folk et pop se rencontrent pour s’harmoniser.

«  Ciao Ciao » est, dans un autre style, doux au début, mais la jeune femme pourrait nous entraîner au pays des merveilles, là où sa voix nous emporte. Et puis, ça monte en puissante comme si on courait. Les instruments jouent une ambiance enfantine au début, pour préserver le talent avant que celui-ci n’explose. Et ça donne quelque chose de doux, beau, et entraînant.

«  Love Me More or Less » parle d’une histoire d’amour. Une histoire d’amour impossible. La chanteuse laisse entendre » Aime-moi plus ou part ». J’aime la mélodie, le rythme et la voix d’Athénais, qui nous entraîne toujours et encore. By le pays des merveilles, c’est dans une soirée entre filles qu’elle nous embarque. Comme pour nous signaler un retour à la réalité, mais toujours avec cette douceur, propre à sa personnalité attachante.

«  Do You Ever » nous invite plutôt à prendre la route. Et à parcourir le monde. Son grain de voix si particulier me fait frissonner, musicalement c’est un bonbon sucré, une douceur qu’on ne peut se refuser, on a envie de donner le rythme avec elle et tout en se laissant bercer. Athénais est une ode à la douceur, elle touche avec son timbre de voix, qui sort de l’ordinaire.

J’ai bien sûr un gros coup de cœur pour la chanson «  Ciao Ciao ». Dans l’ensemble, ce sont des chansons fraîches, qu’on peut promener partout. Des chansons qu’on pourrait écouter allongées dans les feuilles d’automne.

Cet EP sortira le 30 septembre, et la jolie Athénais  sera en concert ce jour-là à la Bellevilloise à Paris, pour en fêter la sortie.

Crédit Photos : Armelle Guiraud

Timéo : Une circomédie musicale sur la différence

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C’est un mélange de cirque, de pièce de théâtre et de comédie musicale, à mi-chemin entre le Music-All de New York et le Théâtre de Paris, Timéo  est LA comédie musicale qu’il faut aller voir en France.   Avec mon amie Charlotte, nous nous sommes rendues au Casino de Paris pour assister au spectacle, et quelle bouffée d’oxygène nous avons prises.

Timéo, c’est un jeune homme handicapé ( Mathias Raumel, qui l’est réellement) qui rêve de devenir artiste de cirque, mais son entourage lui dit qu’il ne peut pas à cause de son handicap. C’est un peu aussi l’histoire de son interprète, Mathias, qui a cru, à 14 ans, ne jamais pouvoir devenir comédien à cause d’un accident. Pourtant, la preuve est bien que son rêve a été réalisé. Le spectacle est aussi connu sous le nom de  » Mélodie Swann a disparu » étant donné que Mélodie Swann est l’ acrobate du cirque, que le spectateur voit au début pour un numéro d’acrobatie, qui a effectivement disparu et qui ne réapparaîtra qu’à la fin. Mélodie Swann, c’est l’étoile du cirque, et c’est l’idole de Timéo.  Le jour où elle disparaît, il entre dans le cirque et se lie d’amitié avec une acrobate, et les autres personnages, qui vont lui apprendre à avoir confiance en lui.

Bien plus qu’une histoire, Timéo est avant tout une ode à la différence et à la confiance en soi, un message sur les gens différents. Le fait que le handicap soit mis en avant est aussi quelque chose de nouveau, mais c’est ce qui fait le charme du spectacle. Une façon de dire que ce n’est pas parce qu’on a un handicap que rien n’est impossible, au contraire, le message, c’est qu’il faut se servir de son handicap pour en faire une force, et une chance.  Le show est aussi un spectacle visuel, avec des jeux de lumière impressionnants. Il y a du chant, des acrobaties, de la danse, de belles chansons et des musiques entraînantes.  Un régal pour les yeux et les oreilles. D’ailleurs, je connaissais par coeur  » Le rêve interdit », étant donné que je l’avais écouté juste avant pour être dans l’ambiance.

Parmi les prestations musicales, celle de Jérémy Charvet, vu dans The Voice, qui a une voix exceptionnelle.  L’un des plus gros rôles est donné à  Mickelangelo Locomte, déjà vu dans Mozart L’Opéra Rock, où il  jouait un homme de la cour, et qui  incarne cette fois le directeur du cirque, un homme qui tient à son cirque, et qui, au début, ne prête pas attention à l’humanité des personnages.  Chaque chanson est bien rythmée, a sa mise en scène.  Et bien sûr, j’ai adoré la prestation de Mathias Raumel, aussi bien au niveau de la chanson que pour le jeu d’acteur.  Les acrobates font des numéros spectaculaires, et les clowns nous font rire, sourire, et passer un bon moment.

Je me suis sentie touchée par ce spectacle, et par son message. Ce n’est pas parce que tu es différent des autres, que tu ne peux pas avoir droit au bonheur, et réaliser tes rêves. Nous avons  passée un agréable moment tous ensemble. Je suis fière de me battre tous les jours  pour le droit à la différence, alors regardez autour de vous et donnez une chance à chacun.  Ne soyez pas fermés d’esprit, mais aidez les autres, aidez les autres à prendre confiance

Alors, un conseil, allez voir ce spectacle, que ce soit au point de vue humain ou artistique, ce show vous en mettra plein la vue.